Force de vivre, dépassement de soi, existence, aspiration des individus, attachement affectif, amour instinctif, peur de la mort, désir de vivre, espoir, optimisme, recours à la force, adaptation, connaissance de soi
Quitte d'être une fin en soi, vivre n'est qu'un principe premier nécessaire pour accéder à l'existence, et exigeant l'action. En associant la force à la vie, vivre perd sa simplicité qui provient de son évidence. Vivre est désormais situé sur une échelle de valeurs, qui permet d'en mesurer la conformité aux aspirations de l'individu et à ses attentes. En effet, parler de la force de vivre implique qu'on pense à l'amour de la vie. Lequel attachement affectif pousse à l'action pour bien vivre, au lieu de vivoter et de survivre. On est alors en droit d'interroger cet amour de la vie qui participe à son dépassement pour accéder à l'existence.
[...] Conséquemment, la douleur cesse d'être un mal et se mue en un bien, qui contribue certainement à l'accroissement de l'homme et lui promet sa réalisation. III. De la vie à l'existence La difficulté de vivre, en convoquant les forces de l'individu, lui permet de se dépasser et d'accéder, par conséquent, à l'existence. A. Exister, c'est se représenter sa vie En parvenant à penser sa vie et à la remettre en question, l'homme arrive à se la représenter, cesse de vivoter et atteint l'existence. [...]
[...] C'est pourquoi Nietzsche, amoureux de la vie, se félicite du fait que les hommes oublient la mort et repousse sa pensée. « Cela me rend heureux, dit-il, que les hommes ne veulent absolument pas penser la pensée de la mort ». C. Vivre, c'est agir À cet égard, on ne peut que déduire que vivre ne relève pas de l'évidence, mais plutôt de l'action : il faut agir pour vivre. Ce constat insiste sur la nécessité de rejeter le dolorisme, la passivité et toute vertu négative pour adopter un mode de vie plus actif et dynamique, dans lequel l'homme cherchera à vivre pleinement et convenablement, tout en étant maître de soi et indépendant de toute pensée négative. [...]
[...] En effet, parler de la force de vivre implique qu'on pense à l'amour de la vie. Lequel attachement affectif pousse à l'action pour bien vivre, au lieu de vivoter et de survivre. On est alors en droit d'interroger cet amour de la vie qui participe à son dépassement pour accéder à l'existence. Notre réflexion s'articulera autour de trois points principaux. On commencera par montrer que le caractère précieux de la vie la rend digne de célébrations. Ensuite, on s'arrêtera sur la difficulté de vivre, faisant en sorte que l'usage de la force devient une exigence. [...]
[...] En guise de conclusion, il s'est avéré que vivre ne renvoie pas uniquement à une action complètement arbitraire et naturelle. Mais, il s'agit bel et bien d'un acte qui est sujet à réflexion, vu sa valeur précieuse, intuitivement reconnue par tous les êtres. Le recours à la force et la convocation des différentes capacités deviennent alors des nécessités incontournables, permettant à l'homme d'agir efficacement et de devenir maître de soi pour échapper à la mort. De ces faits, on a pu déduire la difficulté de vivre, qui rend inévitable l'emploi de la force et la lutte qui peut aussi se réaliser à travers l'adaptation aux éventualités. [...]
[...] Développement de la connaissance de soi Une telle manière d'être développe chez l'homme la conscience de soi, qui accroît grâce au travail assidu d'introspection par lequel il interroge son intériorité et les raisons de son existence. Ceci donne lieu à un dédoublement de l'être, qui acquiert plus de richesse et se voit bifurquer en deux mois. Le premier est contemplateur, alors que le second est contemplé. De ce fait, il se développe en se corrigeant et en testant ses propres limites, en vue de se surpasser, et de dépasser le stade de la vie pour se complaire dans l'existence. En conséquence, vivre, c'est penser et se penser. C. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture