Ce qui caractérise la philosophie kantienne est le thème de l'idéalisme transcendantal qui conduit à examiner non pas le contenu de la connaissance mais plutôt l'appareil de la connaissance, son agencement, et c'est ce par quoi nous allons commencer. La dualité du monde chez Kant: la théorie de la connaissance, une double définition de la liberté. La liberté n'est pas l'absence de loi : la loi morale. Une morale fondée sur la raison. Volonté bonne et action morale. Agir par devoir c'est agir conformément à la loi morale. Kant et l'application de la morale du Droit
[...] Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne universelle Une action mérite le qualificatif de bonne, si et seulement si le sujet raisonnable peut vouloir que sa maxime, c'est à dire le principe subjectif du vouloir devienne universel. Le respect de la loi universelle, caractéristique d'une volonté bonne, a une valeur qui surpasse toute autre considération, dans la mesure où elle est entièrement inconditionnelle. La caractéristique principale de la loi morale est donc son universalité. [...]
[...] Mais alors on voit bien qu'une nature dont ce serait la loi de détruire la vie même serait en contradiction avec elle-même, et ainsi ne subsisterait pas comme nature ; que cette maxime ne peut donc en aucune façon occuper la place d'une loi universelle de la nature, et qu'elle est donc contraire au principe suprême de tout devoir. Il y a donc des actions telles qu'il est impossible de vouloir que leur maxime soit élevée à l'universalité d'une loi de nature , parce qu'une telle volonté se contredirait elle-même On retrouve donc l'humanisme chez Kant. L'homme doit tout construire par lui-même, il est la mesure de toute chose. Il est seul maître de se forger sa propre loi et ne dépend pas de la nature, tant que sa loi peut être forgé en principe universel. [...]
[...] On peut citer : 1781 : Critique de la raison pure 1788 : Critique de la Raison pratique 1790 : Critique du jugement 1790 : Fondements de la métaphysique des mœurs 1795 : Projet de paix perpétuelle Ce qui caractérise la philosophie kantienne est le thème de l'idéalisme transcendantal qui conduit à examiner non pas le contenu de la connaissance mais plutôt l'appareil de la connaissance, son agencement, et c'est ce par quoi nous allons commencer. I. La dualité du monde chez Kant La théorie de la connaissance Le but de Kant est de sauver la métaphysique traditionnelle. C'est-à-dire celle qui essaie d'établir par la raison l'existence de Dieu, la liberté et l'immortalité de l'âme. Il essaie de répondre aux trois questions : que puis-je savoir ? que dois-je faire ? [...]
[...] D'origine modeste, il perd de sa mère à l'âge de treize ans. Il a reçu une éducation religieuse et demeure tout au long de sa vie profondément croyant. Ses études le mènent à la fois à la théologie, à la philosophie et aux mathématiques. A partir de 1798 il commence à perdre ses sens et il meurt complètement sénile en 1804. Dans un contexte économique allemand de retard industriel, Kant n'a étrangement effectué aucun voyage hors de Prusse ou presque, ce qui ne l'empêche pas de connaître l'étranger par ce qu'on lui en rapporte. [...]
[...] Il commande absolument, il commande la poursuite d'une fin et non le recours à un certain moyen en vue de l'atteindre. Dans le premier cas l'action est un moyen pour un résultat, dans le second cas l'action est bonne en elle-même : tel est le devoir. La volonté bonne est donc inconditionnelle et ne dépend pas du résultat obtenu. L'utilité ou l'inutilité ne peut en rien accroître cette valeur. Pour résumer on peut donc dire qu'une action bonne est donc une action accomplie par devoir et non pas simplement conforme extérieurement à celui- ci. [...]
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