Se comporter moralement n'est pas simple.
L'homme vit dans le monde qui est déjà structuré. Ce monde lui dit ce qu'il est bien de faire et ce qu'il est mauvais grâce à un système répressif. Au début de sa vie, il n'a pas de problème moral. Il se peut qu'il y ait quelques difficultés relatives à l'application de ce que l'on lui a inculqué. Cependant, il n'est pas question de remise en question. Si l'on se croit moral parce que l'on respecte les conventions sociales, on est forcément dans l'erreur, car elles ne sont pas applicables à tous (ça dépend des pays par exemple, ça dépend même de la classe sociale des parents). C'est une crise morale qui peut par exemple avoir lieu à l'adolescence.
La réflexion philosophique sur la morale s'organise autour de la question suivante : Quelle fin poursuivre pour donner un sens à notre vie ? C'est naturellement lié au bonheur. Cependant, ce qui procure du bonheur n'est pas forcément vertueux ! Est-ce qu'être vertueux peut être gage de bonheur ?
Dans le cas présent, le philosophe cherche comment le bien peut être fait… Pour cela, il fait appel encore une fois à sa raison, c'est donc une fois de plus l'outil qui nous permet de juger.
[...] Il s'oppose donc à toute la philosophie Eudémoniste. Pour lui, la raison ne peut pas faire de la recherche du bonheur un devoir Si on agit par devoir, le bonheur peut être une conséquence. Cependant, on ne peut pas agir par devoir POUR le bonheur sinon on est soumis à quelque chose, et donc la morale devient un moyen. On est dans de la technique ! Cependant, est-ce que l'homme est réellement capable de mettre de côté toutes ses aspirations, pour agir réellement sans motif. [...]
[...] Ex : Le commerçant qui rend la monnaie juste à ses clients, se conduit-il moralement ? - Non, car il fait ça pour garder ses clients ( il calcule. C'est une action technique qui répond à un impératif hypothétique : Si je ne rends pas la monnaie, alors les clients ne viendront plus. - Non, car il fait ça pour lui, pour pouvoir se regarder dans la glace ( C'est encore un calcul. Le commerçant n'en est peut être même pas conscient. [...]
[...] Le fondement de la philosophie morale L'homme vit dans le monde qui est déjà structuré. Ce monde lui dit ce qu'il est bien de faire et ce qu'il est mauvais grâce à un système répressif. Au début de sa vie, il n'a pas de problème moral. Il se peut qu'il y ait quelques difficultés relatives à l'application de ce que l'on lui a inculqué. Cependant, il n'est pas question de remise en question. Si l'on se croit moral parce que l'on respecte les conventions sociales, on est forcément dans l'erreur, car elles ne sont pas applicables à tous (ça dépend des pays par exemple, ça dépend même de la classe sociale des parents). [...]
[...] Dans le cas présent, le philosophe cherche comment le bien peut être fait Pour cela, il fait appel encore une fois à sa raison, c'est donc une fois de plus l'outil qui nous permet de juger. Il n'y a plus les morales mais LA morale. La première attitude : conceptions métaphysiciennes : fondées sur l'être. Le fondement de la morale, c'est donc la connaissance de l'être. C'est donc la connaissance de ce qui est qui va permettre de découvrir cette fin. "La vertu, c'est la science", Menon. [...]
[...] La sculpture de soi (Biblio-essais) RODIS-LEWIS Geneviève, La morale de Descartes (Puf, 1970). WEIL, E. Philosophie morale (Vrin) WILLIAMS, B. La Fortune morale. Moralité et autres essais (PUF). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture