Fonction subjective de la culture, fonction politique de la culture, politique, philosophie sociale, Hannah Arendt, conception de l'art, philistin inculte, philistin cultivé, homo faber, Francfortois
Les Francfortois sont des philosophes qui cherchent à lutter contre le positivisme. Pour eux, l'essentiel de l'approche critique est d'articuler un examen des structures sociales avec un appel à l'émancipation. Le travail critique est de mettre en forme la négativité du monde.
[...] La fonction sociale et politique de la culture. Pour cette partie, on s'appuie sur deux ouvrages : la crise de la culture, les conditions de l'homme moderne. La culture est constituée par des choses, des objets matériels (livre, tableau, instruments). La culture est une ressource pour elle qui est utilisée par les hommes pour élever dans un sens critique leurs regards sur le monde. Mais il faut deux choses pour se faire : Il faut que cela soit un besoin, un besoin de fréquenter de belles œuvres pour se transformer intérieurement. [...]
[...] Il vise au maintien de la possibilité de la vie. Elle nomme le travailleur qui ne fait pas de monde, l'animal laborans. Il désigne d'un côté, l'effort pour produire et de l'autre côté le repos, la récompense. Le problème est lorsque toutes les activités sont centrées autour du travail. Le problème est que si c'est le cas, c'est la stabilité du monde qui est menacée. Cela s'accompagne par une perte du souci du monde. La vie n'est consacrée qu'à l'effort pour gagner sa vie et ensuite consommer. [...]
[...] Parce que l'œuvre accueille la vie humaine. Car pour Arendt, c'est en entrant dans le monde qu'on peut construire une humanité. Le monde prend tout son sens quand il offre un monde stable pour qu'il s'attache à des repères. C'est nécessaire car Arendt considère que l'homme est instable (maladie, instabilité de nos émotions). La critique finale est que le propre de la société moderne est d'ouvrir à la possibilité d'un monde qui s'effondre au sens où ça serait la fin de la communication sociale. [...]
[...] La conception de l'art chez Hannah Arendt. Pour elle, une œuvre est faite pour apparaître et pour être jugé. Au contact d'une œuvre, la question est de savoir ce qu'elle donne à voir, ce qu'elle donne à entendre. C'est une question importante car l'œuvre est à la fois un objet du monde mais aussi un objet qui fait monde. Un objet du monde car elle vient du monde. Elle est fabriqué par des mains d'hommes. Elle fait le monde car elle participe à sa stabilité et à son sens. [...]
[...] Dans cette conception, la culture est bien sûr centrale dans la création d'un monde. Les œuvres d'art sont des objets pleinement du monde. Le rôle de l'artiste est précisément d'assurer la permanence du monde. Idéalement, l'œuvre d'art est immortelle, elle est absolument contraire à l'objet de consommation arc que cette objet a un début et une fin précise. Il est conçu en fonction d'une finalité. L'œuvre n'a pas de finalité. Les œuvres peuvent être remplacées, c'est d'ailleurs le renouvellement des œuvres d'arts qui permettent aux nouvelles générations de s'inscrire dans le monde. [...]
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