Introduction et plan de dissertation sur les concepts de liberté et de foi. La première partie explique les concepts et les contradictions qu'ils impliquent. Plan avec intitulés et exemples correspondants, qui permettent l'argumentation.
[...] Le sujet, lorsqu'il croit en quelqu'un, en quelque chose s'implique totalement, il oublie ce qu'il aurait pu penser et laisse place à ce qu'il ressent En effet, la foi est un sentiment et non une pensée rationnelle. Elle ne peut venir que d'une conviction personnelle. Elle ne peut être le fruit d'une persuasion, d'une argumentation venant de l'extérieur. Dans la foi amoureuse, on ne peut convaincre quelqu'un d'aimer telle ou telle personne. On peut démontrer par tous les arguments possibles qu'il serait bon d'aimer un homme plutôt qu'un autre, mais il est impossible de faire naître chez quelqu'un un sentment d'amour ou d'amitié à partir de cela. Quant à la liberté, elle nécessite raison. [...]
[...] Si cela était vrai, faudrait-il cesser de croire en quelque chose ou quelqu'un afin de préserver notre liberté ? Nous faudrait-il au contraire, accepter de sacrifier notre liberté afin de laisser libre cours à notre foi ? Plan de la dissertation : La foi semble ne pas être un obstacle à la liberté a. L'homme croyant en quelque chose ou quelqu'un est encore libre de prendre sa vie en main (la foi dans un domaine n'a pas de répercussion dans un autre. [...]
[...] En revanche, un jeune homme ambitieux, quelque soit sa confession religieuse, ayant foi en son destin est tout à fait libre de choisir de quelle manière il va construire sa vie future. Mais alors, quelles relations existent-il entre la foi et la liberté ? L'une empêcherait-elle l'autre d'exister ? La foi semble t-elle un obstacle à la liberté ? En latin, obstacle signifie ce qui est placé devant. Un obstacle serait donc quelque chose qui gêne à, qui entrave la continuité. A partir de cela, pourrait-on dire que la foi entrave ou gêne la liberté ? [...]
[...] Tout d'abord, pour qu'il y ait foi, il faut qu'il y ait un sentiment de confiance. Le sujet doit avoir confiance en quelqu'un, en quelque chose par pure conviction personnelle. Il ne doit attacher aucune importance à ce qu'il pense ou sait rationnellement mais doit se soucier de ce qu'il ressent. Une fois ce sentiment venu, le sujet s'implique et a confiance en ce à quoi il croit, il se soumet à ce que l'Autre pense, ressent ou veut. Ceci s'opposerait donc facilement au concept de liberté, à partir du moment où celle-ci implique une volonté, un choix volontaire de la part de l'homme. [...]
[...] On est libre de choisir s'il on croit ou non en quelqu'un ou quelque chose (outre la place des sentiments, on peut, sans détermination aucune, choisir de croire ou non) II) La foi semble être un obstacle à la liberté a. Croire en quelque chose ou quelqu'un demande au sujet de s'impliquer totalement, sans prêter attention à ce qu'il pense ou croit penser (Exemple : Une femme battue, amoureuse de son conjoint est déchirée entre la raison, qui la pousse à mettre fin à sa condition, et les sentiments qui l'empêche de partir) b. [...]
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