La finalité résulte d'un courant philosophique, le finalisme opposé au matérialisme impliquant une matière formée simplement d'atomes et de vide. Chacun sait que le finaliste, lui, ne laisse pas de place au hasard, tout dans la nature a été créé en vue d'une fin ; ainsi la forme est déjà inscrite dans la matière avant d'être réalisée. Le savant, le sage, est celui qui recherche la vérité, le savoir. Mais qui est-il, ce savant ? Un philosophe, un scientifique ? Et quelle vérité cherche-t-il ? Celle d'un concept, la vie ? Ou plus généralement le pourquoi du vivant ? Dans ces deux cas se pose un problème (...)
[...] Ainsi, le finalisme présente t-il un intérêt pour les sciences ? Présente t-il des limites dans son utilisation et son raisonnement ? Le scientifique va créer des sciences ; sciences de la vie et de la terre, physiques . Nous ne nous attacherons pas aux mathématiques car vraies ou pas , elle ne peuvent pas s'opposer à une sorte d'irrationalité . Beaucoup de ces sciences vont être en désaccord avec le finalisme. Si toute forme est inscrite dans la matière, comment expliquer les malformations, mutations, transformations ou dégénérations s'opérant sur certains êtres vivants ? [...]
[...] Cet argument est irréfutable même par le scientifique. Impossible de nier en effet que la matière génétique est déjà dans l'œuf. Selon la Théorie des quatre causes d'Aristote, tout objet qu'il soit crée par l'Homme ou par la Nature répond à des causes présentes au nombre de quatre : la cause efficiente, la cause formelle, la cause matérielle et la cause finale. Pareille au sculpteur, la Nature créerait un organisme, le penserait, lui donnerait une forme, une matière en vue d'une finalité. [...]
[...] De ce fait il établit des lois qui n'ont rien à voir avec des lois dictées par un Dieu ou une raison supérieure. Le géologue serait le plus à ne porter aucun intérêt au finalisme dans le sens où beaucoup de phénomènes comme par exemple le phénomène d'accrétion et de formation de la Terre semblent dépendre de beaucoup trop de phénomène pour avoir été pensés et formés . Il ne croit pas qu'il fut dit que la lave en fusion formerait des roches ou que la vapeur s'en échappant formerait de l'eau, des océans. [...]
[...] La notion de finalité a-t-elle un intérêt pour le savant ? La finalité résulte d'un courant philosophique, le finalisme opposé au matérialisme impliquant une matière formée simplement d'atomes et de vide. Chacun sait que le finaliste, lui, ne laisse pas de place au hasard, tout dans la nature a été créé en vue d'une fin ; ainsi la forme est déjà inscrite dans la matière avant d'être réalisée. Le savant, le sage, est celui qui recherche la vérité, le savoir. [...]
[...] Comprendre ainsi par le finalisme que tout a été crée en vue d'une fin, que rien n'a été laissé au hasard et que tout a donc une explication permet au philosophe d'accomplir sa tâche dans la recherche des causes et des vérités. De leur coté, les scientifiques tendent à trouver des preuves réelles et tangibles pour expliquer certains phénomènes. Ils ne portent pas grand intérêt au finalisme qui ne répond pas à toutes les questions. Certes la forme est inscrite dans la matière mais pourquoi ? Et comment ? [...]
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