La conscience est en nous la faculté qui permet à chacun de percevoir la diversité des phénomènes qui se passent en nous-mêmes ou hors de nous. En ce sens elle est un pouvoir de synthèse. C'est aussi ce pour quoi chacun de nous s'adapte au réel sous ses diverses formes, à savoir les choses que nous avons l'habitude de voir et celles qui nous paraissent nouvelles.
Ainsi notre conscience s'ajuste à chaque occurrence de la vie. Cependant par rapport à nos habitudes, notre conscience doit rester constamment vigilante. En effet la nouveauté avive notre attention donc notre état de conscience. A l'inverse de l'habitude qui nous entraîne vers la nature, or celle-ci marque l'absence de conscience ou de vigilance en ce qui nous agissons de façon mécanique ou automatique (...)
[...] Des lors la conscience de l'autre est la médiation entre moi et moi-même. J'ai besoin d'autrui pour être moi, pour me poser, me situer comme sujet et non comme objet, donc il ne nous est pas possible d'arriver à la certitude de l'intériorité. Il n'y a pas de coïncidence de soi-même car je suis ce que je ne suis pas et je ne suis pas ce que je sui. Telle est la thèse défendue par Sartres selon laquelle notre liberté nous amène constamment à faire des progrès et donc à changer en permanence. [...]
[...] Cependant par rapport à nos habitudes, notre conscience doit rester constamment vigilante. En effet la nouveauté avive notre attention donc notre état de conscience. A l'inverse de l'habitude qui nous entraine vers la nature, or celle- marque l'absence de conscience ou de vigilance en ce qui nous agissons de façon mécanique ou automatique. I L'habitude s'apparente à l'instinct qui est d'ordre naturel, nos comportements ne sont pas réfléchis et nous ne pouvons guère mettre à distance la manière dont on se conduit. [...]
[...] Dans le cogito ergo sum la pensée et l'existence sont consubstancielles, c'est-à-dire deux matières absolument indissociables car je ne peux pas penser sans penser en même temps à mon existence, c'est un trait indéniable évident pas soi-même. Celui qui n'est pas ne peut pas penser et celui qui pense ne peut pas nier qu'il est quelque chose actuellement c'est-à-dire existant dans le temps. Dès lors la pensée est la substance qui présuppose que l'être humain est à la fois conscience et identité. Cette identité se rapporte au je qui unifie la diversité de nos perceptions de nos changements dans le temps. [...]
[...] II Partant des diverses influences que chacun de nous subit depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte et qui avait amené Descartes à révoquer en doute l'ensemble des connaissances acquises pour rechercher ce qui le constitue authentiquement, le poète Rimbaud pose que le moi est toujours aliéné. Il n'y a pas de moi pur, de subjectivité sure d'elle-même. Je est un autre, notre moi est l'empire de la pensée, de la présence des autres. Avec la présence d'autrui en moi, notre subjectivité pure est destituée de son piédestal. Telle est la thèse de Hegel, notre conscience n'existe que par la reconnaissance de l'autre. [...]
[...] Cependant une telle connaissance de soi qu'il n'y parait. II L'unité du moi en tant que substance pensante ou conscience souveraine indépendante du monde intérieur et extérieur pose d'incommensurables problèmes théoriques. Elle ne fait pas l'unanimité. Quelques limites d'abord, selon David Hume nous n'avons aucune expérience d'un moi-même simple, unique, permanent et identique à soi. Quand on rentre en soi-même, on n'expérimente que des perceptions (du chaud, du froid), des sentiments (d'amour, d'amitié, de haine), en ce sens l'unité du moi n'existe pas, il n'y a pas de moi stable puisqu'il se réduit à ces différentes perceptions. [...]
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