bonheur, recherche du bonheur, Aristote, Pascal, Mill, Descartes, vie vertueuse, Tolstoï
Le bonheur est universellement recherché. Cependant, il est, par son étymologie, lié à la chance, au hasard. C'est pourquoi la quête du bonheur assimilé au bien suprême peut être mise en doute. Par bonheur, on entend un état durable de satisfaction qui arrive sans que l'on s'y attende. Il est de ce fait précaire et échappe à toute tentative de maîtrise. Or, on le présente souvent comme le but le plus élevé de l'existence, celui que tout homme cherche à atteindre. Nous pouvons alors nous demander s'il faut placer le bonheur en bien suprême sachant qu'il ne dépend pas de nous.
[...] Faut-il placer le bonheur au-dessus de tout ? Le bonheur est universellement recherché. Cependant il est, de par son étymologie, lié à la chance, au hasard. C'est pourquoi la quête du bonheur assimilé au bien suprême peut être mise en doute. Par bonheur on entend un état durable de satisfaction qui arrive sans que l'on s'y attende. Il est de ce fait précaire et échappe à toute tentative de maîtrise. Or on le présente souvent comme le but le plus élevé de l'existence [HYPERLINK: https://dicophilo.fr/definition/existence/], celui que tout homme cherche à atteindre. [...]
[...] En conclusion, l'homme ne doit pas uniquement se concentrer sur la quête du bonheur. Bien que ce dernier soit vu comme le bien ultime que toutes personnes se doit de rechercher, il ne faut pas délaisser notre nature humaine. Nous avons notamment vu que la quête du bonheur ne pouvait nous faire renoncer à ce qui est authentiquement humain, c'est-à-dire à nos valeurs morales, notre liberté où la vérité. La solution serait alors de mener une vie vertueuse pouvant nous conduire au bonheur et contribuer au bien de la société. [...]
[...] Ainsi, pour Tocqueville, la liberté prime sur le bonheur ou alors il n'y a pas de bonheur sans une authentique liberté. En outre, pour Descartes c'est la recherche du vrai et non pas celle du plaisir qui conduit au souverain bien. Dans la Lettre à Elisabeth, il propose d'abord de savoir s'il est préférable d'être « gai et content » dans l'ignorance et l'illusion quant aux biens que l'on possède ou être « triste » en ayant une connaissance de la réalité. [...]
[...] On pose en général le bonheur comme le but suprême de l'existence humaine. Le bonheur serait la fin en soi vis-à-vis de laquelle tous nos autres buts seraient seconds. Toutes nos actions seraient faites en vue d'être heureux, de façon plus ou moins directe. Dans cette perspective, sa recherche semble inévitable. Qu'on le veuille ou non, le bonheur serait impossible [HYPERLINK: https://dicophilo.fr/definition/impossible/] à ne pas rechercher. C'est ce qu'avance Aristote dans Ethique à Nicomaque. Pour lui, le « bonheur » est le bien ultime, parfait, « le souverain bien » en ce qu'il a pour finalité lui-même. [...]
[...] Faut-il alors choisir entre Bonheur et vérité. On peut supposer que le bonheur est la conséquence de la vérité. En revanche, cette connaissance de la vérité peut également nous mener au malheur et personne ne semble vouloir d'une vie malheureuse. La recherche d'une vie vertueuse L'objectif des hommes serait alors la recherche d'une vie vertueuse. Kant, dans Critique de la raison pratique, avance la thèse qu'il faut « se rendre digne du bonheur », car devenir digne du bonheur rend le bonheur digne. [...]
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