Quelle relation l'homme entretient-il avec la nature ? Qu'implique cette relation pour l'homme ? N'a-t-il pas un devoir envers elle ? Peut-on soumettre la nature à notre norme humaine sous peine de la détruire ? Dans quelle mesure la nature est-elle là pour nous servir ?
[...] Dans un premier temps, nous verrons comment la nature est à notre service, dans un second temps, nous examinerons le fait que la nature est autonome et qu'elle n'est pas là pour être à notre service. Enfin, dans un dernier temps, nous constaterons que c'est bien l'homme qui doit être au service de la nature. La nature est à notre service. Qu'est-ce que la nature ? De quelle nature parle-ton ? Il s'agit de différencier ici la nature de l'homme de la nature qui inclut l'être, le principe naturel et le contexte environnemental, les animaux, les minéraux . La nature s'oppose à la culture c'est-à-dire à tout ce qui est produit par l'homme. [...]
[...] Une nature à notre service. La nature sert les finalités de l'homme : nourriture (cueillettes utilisée par les premiers hommes), richesses (pétrole, pierres pour des constructions, pierres précieuses pour des bijoux, l'or . les plantes servant à la médecine et à la guérison de nombreuses pathologies .Cependant pour Kant, la nature n'a pas pour objectif d'être le support d'un progrès pour l'homme. Selon le philosophe, l'homme a un devoir vis-à-vis d'elle. Les obligations des hommes envers la nature constituent pour Kant un devoir, un devoir pour eux-mêmes. [...]
[...] Effectivement, nous ne pouvons que conclure que la nature ne peut pas toujours être à notre service La nature n'est pas là pour être à notre service. Elle n'est pas là pour toujours nous servir. La nature est autonome. Elle n'est pas besoin de l'homme pour exister. Elle était déjà là bien avant nous. La nature est sa propre finalité. Sauvage, elle n'en est pas moins belle. D'ailleurs, l'homme est toujours à la recherche des lieux les plus sauvages, non abîmés par l'homme. [...]
[...] La nature est autonome alors que l'homme en est dépendant. L'homme doit être conscient de cette dépendance et du devoir qu'il a envers la nature afin de vivre de façon plus harmonieuse avec elle, sans la détruire. La nature, de fait, n'est ainsi pas au service de l'homme, c'est bientôt plus l'homme qui doit être à son service afin de la protéger. La nature en appelle à notre conscience et à notre devoir moral. Nous avons vu d'autre part que la technicité de l'homme ne s'oppose pas à l'essence de la nature, la nature ne se résumant pas seulement à l'environnement. [...]
[...] La nature constitue notre bien le plus précieux. Considérons les avancées médicales qui ont été faites grâce à la nature, les plantes servant de support à de multiples médicaments, mais transformées par l'industrie pharmaceutique. La technicité de l'homme s'oppose-t-elle ainsi complètement à l'essence de la nature ? Les moyens que nous produisons pour notre travail et issus de notre travail proviennent de la nature comme les matières premières. Notre création ou notre tekné, comme l'entend Aristote n'en est donc pas moins naturelle. [...]
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