La vérité est une notion complexe, à l'origine de bien des débats depuis l'Antiquité. Pour comprendre ce qu'est la vérité, nous pouvons déjà souligner quelques évidences. Le vrai n'est pas le faux et inversement, c'est ce que Descartes soulignera en dépassant cette affirmation relativement commune et peu enrichissante. La vérité, le vrai, porte sur les pensées, la conception que nous avons des choses. On peut parler d'une vraie analyse, d'un énoncé vrai, mais il paraît plus compliqué de juger les objets comme étant vrais ou faux.
[...] Faut-il se méfier de la vérité ? La vérité est une notion complexe, à l'origine de bien des débats depuis l'Antiquité. Pour comprendre ce qu'est la vérité nous pouvons déjà souligner quelques évidences. Le vrai n'est pas le faux et inversement, c'est ce que Descartes soulignera en dépassant cette affirmation relativement commune et peu enrichissante. La vérité, le vrai, porte sur les pensées, la conception que nous avons des choses. On peut parler d'une analyse vraie, d'un énoncé vrai mais il paraît plus compliqué de juger les objets comme étant vrais ou faux. [...]
[...] On pourrait donc penser qu'il y a des raisons de se méfier de la vérité car elle n'est peut-être pas celle que l'on croit ? Ou peut-être encore que ce que nous acceptons comme vrai est en réalité faux ? Ces interrogations se retrouvent dans toute l'histoire de la philosophie. Nous tenterons aujourd'hui de répondre à cette question par l'analyse des philosophies de Platon et Descartes. Il ne s'agira pas ici de maintenir que la « vérité » est absolument fiable ou qu'il faut à tout prix s'en écarter mais plutôt de présenter les pensées des deux philosophes pour faire avancer notre réflexion personnelle. [...]
[...] La question de la vérité se pose ici chez Platon. On se demande si nous percevons la nature des choses ou simplement leur reflet. Pour le philosophe, nous ne pouvons pas connaître la vérité par les sens (vue, odorat, toucher, ouïe, goût). La vérité ne se trouve pas dans ce que nous pouvons voir ou sentir mais au-delà de ça. Platon fait une distinction entre les mondes sensible et intelligible. Le monde sensible est celui que nous expérimentons quotidiennement et que nous appréhendons par la sensibilité. [...]
[...] La vérité pure en revanche est ce que nous devons toujours rechercher. Il ne faut pas confondre opinion et vérité. Platon se bat contre les opinions. L'opinion est mal fondée car elle repose sur les désirs, les choix de chacun. Elle n'est pas objective. La question de la vérité Descartes, comme Platon, s'interroge sur la question de la vérité. Comme nous le disions en introduction, la question de la vérité est souvent rattachée à celle de la possibilité de connaissance. [...]
[...] L'ennemi n'est pas la vérité, mais la fausse vérité. Nous avons beaucoup d'idées que nous ne remettons jamais en question et qui nous semblent acquises sans réellement savoir pourquoi. Il faut s'interroger sur ces choses que nous prenons pour vraies sans raison. La vérité est immuable mais nos progrès scientifiques, éthiques, politiques et moraux font qu'elles nous semblent évoluer et changer. C'est simplement que nous n'avons pas toujours les moyens nécessaires pour dépasser nos certitudes et qu'elles peuvent nous sembler confortables. [...]
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