Philosophie, passion, Hume, Hobbes, Sartre, Humain, norme, règle, accomplissement, vie, société, Socrate, raison, réel
« La passion, inexplicable dynamique de l'excès », au travers de cette phrase David Hume nous donne la définition commune de la passion, force irrésistible qui nous emmène ver le point de non retour. Alors devons nous pour éviter cela vivre sans passion ? Mais avons-nous la capacité humaine de vivre sas cet élan que l'on appelle passion, en l'étouffant avant qu'il ne resplendisse ? Cependant la véritable préoccupation que nous devons avoir est de savoir si la passion s'inscrit dans notre nature mais aussi dans celle d'autrui dans un dynamisme positif ? Nous avons donc le besoin de savoir si nous devons nous imposer comme règle de vie l'exclusion de la passion tout en sachant que nous, hommes, sommes limités dans notre capacité à vivre dans morosité, sans moteur, toute cette réflexion se déroulant en gardant en optique que notre but reste l'accomplissement pour nous et les autres d'une vie harmonieuse.
[...] Il est donc indispensable de vivre avec des passions mais nous pouvons faire une rupture passionnelle et nous le devons si ce phénomène n'est pas la « vérité ». Ainsi la passion n'es pas à remettre en cause exceptée dans ses excès avec l'intervention de la raison, mais au contraire tout ce qu'elle sert doit subir l'épreuve du faux afin de ne pas amplifier et de ne pas accélérer la déroute. Le doute Cartésien doit alors s'emparer de tout d'autant plus qu'avec la passion la moindre erreur d deviendrai un désastre. [...]
[...] Mas ceci est aussi mon rôle dans une recherche mutuelle du positivisme passionnel. Mais à moi de connaître la véritable limite de mon jugement à partir de laquelle cela n'a plus un but positif. C'est à ce moment là que je dois être en pleine possession de mes passions car autrement elles rentreront dans mon jugement qui ne sera plus objectif et raisonnable mais passionnel. Quand je juge autrui c'est pour le faire avancer, je dois donc être pleinement objectif et donc uniquement axé sur ma raison. [...]
[...] Et ceci est d'autant plus important que les premières victimes de nos passions sont les autres. « L'homme est un animal politique » écrivait Aristote pour montrer que l'homme est fait pour vivre en société et donc accepter quelques lois et normes. C'est alors qu'il parait difficile de vivre dans une société en étant passionné, c'est pourquoi l'homme doit être pleinement responsable de ses passions sans quoi l'homme détruira la société et retournera au schéma Hobbesien de l'état de Nature. [...]
[...] Mais devons nous pour autant effacer de notre vie la passion qui n'a de fin qu'en elle-même ? La passion ne peut être contrée que par la raison mais comme David Hume le disait « La raison est et doit être l'esclave de la passion ». En effet la passion si elle ne présente aucun intérêt extérieur à notre personne n'est alors que la recherche d'un sentiment bref et fugace à grande échelle dans une optique de longueur. L'homme s'enivre alors dans ses sentiments, se détachant de toute réalité. [...]
[...] » L'homme est mortel, c'est un être d'instant qui vit avec passion chaque moment de sa vie. Sans passions la vie ne peut pas s'épanouir, dons désirs sont ce qui nous font avancer vers nos buts, nos envies, les objets ou les êtres de notre admiration. Or la passion est ce qui donne le mouvement à nos désirs qui sans passion resteraient embryonnaires de notre imagination. L'homme ne pourrait donc pas vivre sans passions, condamné au travail stérile de l'imagination sublimatrice, rêvant à des jours futurs heureux qui ne se réaliseront jamais puisque le moteur de toute entreprise, la passion, est absent. [...]
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