Actuellement, le mot travail semble désigner toute activité, dès l'instant qu'elle est socialement rentable. Ainsi l'ouvrier, l'employé ou le cadre, mais aussi l'enfant qui apprend à l'école, l'artiste qui peint son ?uvre, le sportif professionnel qui joue au football peuvent être considérés comme des personnes qui travaillent.
Mais faut-il travailler ? En regardant l'étymologie du mot travail qui provient du latin « labor » qui signifie travailler et qui est à l'origine des mots laborieux et labouré (quelque chose qui est dur), on a un point de vu plutôt négatif (...)
[...] Mais faut-il travailler ? En regardant l'étymologie du mot travail qui provient du latin labor qui signifie travailler et qui est à l'origine des mots laborieux et labouré (quelque chose qui est dur), on a un point de vu plutôt négatif. De plus le mot latin tripalium renforce cette idée car c'est un instrument de torture, de travail. Beaucoup de philosophes se sont penchés sur le sujet du travail (Aristote, Marx). Certains ont un point de vue positif, d'autres sont plus contrastés. [...]
[...] Il existe aussi l'exemple avec l'abeille. Je trouve que cet exemple reflète bien l'idée que lorsque l'on travaille, ont réfléchi. De plus dans la célèbre dialectique du maître et de l'esclave tirée du livre la phénoménologie de l'Esprit on voit bien que Hegel essaie de montrer que le travail serait le propre de l'homme, ce qui permet à l'homme de réaliser son humanité. Dans cette dialectique du maître et de l'esclave, le maître fait travailler l'esclave pour la satisfaction des ses propres besoins et finit ainsi par en dépendre, tandis que l'esclave grâce à son travail plie la nature à sa propre volonté. [...]
[...] Mais on peut donner une valeur positive au travail. Une valeur est quelque chose qui est précieux, qui vaut, qui est essentielle à l'homme. Le travail est l'occasion pour l'homme de s'affirmer, de se racheter. Dans le nouveau testament on peut lire cra et labora ce qui signifie prie et travail Une des valeurs positives du travail est que dans le travail, l'homme se développe, se construit, il réalise son humanité, il libère la conscience de soi. C ‘est-ce que montre Mounier tout travail travaille à faire un homme en même temps qu'une chose Je trouve que cette expression illustre bien car ce que l'on construit nous reflète et nous fait prendre conscience de soi, c'est aussi ce que dit Hegel. [...]
[...] Voici d'autres pistes que vous pouvez rajouter tels que: N'est il pas plus plaisant de jouer par exemple ? N'est il pas plus valorisant de créer, comme l'artiste ? Si le travail est devenue aliénant faut il alors choisir de le faire ? Faut-il préférer la paresse ? [...]
[...] A la fin du XV ème siècle, c'est la fin de la société féodale, c'est l'apparition du salarial, le travailleur est obligé de vendre sa force de travail à ceux qui possèdent les outils. Le travail devient une marchandise qui a une valeur d'échange. C'est une valeur d'échange qui produit elle-même de la valeur. On cherche à produire de la plus value qui conduit à l'exploitation du travail. La quatrième partie est la division du travail (2ème partie), chaque ouvrier doit faire un geste pour construire l'objet, il n'a plus à faire l'objet dans sa totalité. Cette division s'effectue dès le XVI ème siècle, chaque ouvrier à un geste à faire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture