Dans la comédie musicale Starmania, le personnage de l'homme d'affaire, occupant pourtant un poste à hautes responsabilités, n'est pas heureux. Dans la chanson Le blues du Businessman, il exprime son désir « d'être un artiste ». Il n'est donc pas heureux dans son travail et aimerait pouvoir le quitter afin d'exercer une autre profession. Cette dernière serait-elle capable de le rendre heureux ? Nous pouvons nous demander ce qui les différencie l'une de l'autre, et ce qui permet le bonheur par le travail ou non (...)
[...] Faut-il travailler pour être heureux ? Dans la comédie musicale Starmania, le personnage de l'homme d'affaire, occupant pourtant un poste à hautes responsabilités, n'est pas heureux. Dans la chanson Le blues du Businessman, il exprime son désir d'être un artiste Il n'est donc pas heureux dans son travail et aimerait pouvoir le quitter afin d'exercer une autre profession. Cette dernière serait-elle, capable de le rendre heureux ? Nous pouvons nous demander ce qui les différencie l'une de l'autre, et ce qui permet le bonheur par le travail ou non. [...]
[...] En effet, la division des tâches oblige l'homme à réaliser des mouvements toujours plus simples et permet même de le remplacer par des machines. On arrive ainsi à une forme de travail déshumanisé, aliénant, rendant l'homme semblable à un robot. Le film Les Temps Modernes de Chaplin, illustre parfaitement cette situation. L activité morcelée, en miettes formaté L'ouvrier ne saurait s'imposer comme chemin au bonheur. Le héros du film n'est heureux qu'à la fin, une fois débarrassé de toutes les contraintes liées à son emploi, c'est-à-dire libre de tout travail. Ainsi, le travailleur ne parait t'il pas être heureux en travaillant. [...]
[...] Ne semblerait il pas qu'il faille ne pas travailler pour être heureux plutôt que l'inverse ? En effet, le travail d'après le sens commun est une activité lucrative visant à répondre aux besoins d'une société. Il aurait comme but le gain. Prenons l'exemple des mineurs dans Germinal : ils effectuent leur labeur quotidienne dans le seul et unique but de gagner de quoi survivre, cependant, la misère et l'épuisement les écrasent. Bien qu'ils travaillent c'est le malheur qui les entoure. [...]
[...] Ainsi, le travail, s'il est vu comme un but en soi et qu'il trouve son origine dans la passion est un moyen d'enrichissement intérieur comme extérieur. Il est libérateur et pousse au dépassement de soi, transcende l'individu et est créateur ; il mène alors au bonheur. Nous nous rendons alors compte qu'il faut bien travailler pour être heureux, (l'oisiveté n'apportant rien de positif), mais pas n'importe comment. Seul le travail choisi et non aliénant a cette capacité. Il doit être créateur, le travailleur se reconnaît alors dans son travail. [...]
[...] Permet elle d'être heureux ? A première vue, il pourrait sembler que Oui : qui n'a pas eu envie d'être totalement libre, de tout avoir et ne pas avoir à travailler ? Mais lorsque nous examinons le problème de plus près, l'inverse parait plus probable. Prenons l'exemple du Tyran ; celui- ci possède tout et vit dans l'oisiveté car tout le monde est à ses ordres. Il n'est cependant pas heureux, il est même, selon Platon, le plus malheureux des hommes. [...]
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