Parents et toutes personnes susceptibles d'éduquer ne cessent de rappeler aux enfants, aux jeunes qu'il faut travailler pour vivre, et surtout pour vivre bien. Au XVIIIe siècle, l'économiste Adam Smith a montré que le travail était une activité centrale dans la production de richesses. Pourtant, l'histoire et l'actualité nous offrent aussi le spectacle d'hommes qui parviennent à vivre, à bien vivre, et même à devenir riches sans travailler : conquérants, esclavagistes, spéculateurs... Faut-il alors vraiment travailler ? La question se pose d'autant plus que dans les temps modernes, les machines travaillent à notre place et que les loisirs sont tout autant attrayants, et même formateurs que le travail (...)
[...] Il ne s'agit pas d'une contradiction logique mais, puisque je vis dans une société humaine où les potentialités ont été développées, je me dois aussi de les cultiver : il s'agit de l'estime de soi et de la dignité. Travailler est donc un devoir envers la société. Le devoir implique l'idée d'une dette. On a en quelque sorte une dette envers la société parce qu'elle nous a formé, éduqué. Toute société repose sur la solidarité. Ceci justifie alors le devoir de travailler. C'est le visage souffrant des malheureux, comme projet d'un monde meilleur : il s'agit de produire davantage de richesse pour la société afin de renforcer la solidarité. IV- Les conditions de validité d'une obligation de travail. [...]
[...] Il a fallu transformer de manière intelligente et avec un certain courage le milieu naturel pour vivre durablement, protégé et à l'abri de la famine, d'où la nécessité du travail. Or à la limite on peut bien vivre richement et sans travailler : il suffit de faire travailler autrui à sa place : exemples : esclavage, pillage . On peut exploiter la force de travail tout en versant un salaire. Le travail n'est donc pas absolument nécessaire. II- La domination de la nature n'est que par la nécessité du travail. [...]
[...] Néanmoins, il est vrai aussi que c'est l'esprit humain qui l'a poussé à désirer toujours vivre mieux et donc à faire évoluer le travail. Il faut ici parler de la complexification de la société et de la naissance de la division du travail. Le travail se définit alors comme toute activité reconnue par la société comme productrice de valeurs utiles, exigeant compétences et rémunérations. Le travail devient alors un métier ; il est à la fois productif et créateur de mieux- être. III- La moralité de l'être l'oblige à travailler. [...]
[...] Il faut alors un travail pour tous et un travail fait par des machines. Il n'y a pas de nécessité sociale non plus que le travail soit forcé et aliéné : un travail forcé comme celui de l'esclave a bien une utilité mais moralement parlant, il ne s'agit pas d'un travail digne, c'est à dire un travail utile et librement choisi. On ne peut tout de même pas parler d'une nécessité du travail servile à l'âge des machines. De même, lutter contre l'exploitation : les états peuvent imposer des réglementations dans les salaires pour éviter le vol : pour cela, une éducation des consciences est nécessaire. [...]
[...] Philosophie : Faut-il travailler ? Introduction : Parents et toutes personnes susceptibles d'éduquer ne cessent de rappeler aux enfants, aux jeunes qu'il faut travailler pour vivre, et surtout pour vivre bien. Au XVIIIe siècle, l'économiste Adam Smith a montré que le travail était une activité centrale dans la production de richesses. Pourtant, l'histoire et l'actualité nous offrent aussi le spectacle d'hommes qui parviennent à vivre, à bien vivre, et même à devenir riches sans travailler : conquérants, esclavagistes, spéculateurs . [...]
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