Faut-il travailler pour être heureux ? - publié le 21/09/2009

Résumé du document

L'être humain est perfectible. Autrement dit, il n'est d'abord rien ou du moins il n'est la promesse d'un être capable de parole, de sociabilité, de raison, de créativité... Toutes ces qualités proprement humaines se développent et se perfectionnent au cours d'une histoire personnelle et collective.

Le travail, qui est la transformation par la technique de l'environnement, le rapport entre l'homme et la nature, est pratiqué par l'homme depuis les prémices de son intelligence pour garantir à l'homme la survie et l'amélioration de sa condition. Par quel moyen le travail peut-il conduire l'homme à un état de jouissance, de bonheur ? Le travail est-il une condition indispensable au bonheur ? (...)

Extraits

[...] Philosophie Choix sujet : Dissertation : Faut-il travailler pour être heureux ? L'être humain est perfectible. Autrement dit, il n'est d'abord rien ou du moins il n'est la promesse d'un être capable de parole, de sociabilité, de raison, de créativité Toutes ces qualités proprement humaine se développent et se perfectionnent au cour d'une histoire personnelle et collective. Le travail, qui est la transformation par la technique de l'environnement, le rapport entre l'homme et la nature, est pratiqué par l'homme depuis les prémices de son intelligence pour garantir à l'homme la survie et l'amélioration de sa condition. [...]

[...] Cette conception du travail fut modifiée seulement pour les classes sociales basses, les prolétaires. Le prolétariat fut exploité par les classes sociales supérieures comme la bourgeoisie, qui ne prenaient pas les ouvriers pour des artisans, même des humains mais pour des machines, ils ne pensaient qu'au rendement, pour ses classes exploitées le travail avait perdu toutes formes de passions, d'intérêt, leur travail répétitif très dur était dénué d'intérêt, autant que le faible salaire y étant associé, le travail était même pour être une source de malheur, il ne permettait pas l'épanouissement du sujet bien au contraire il conduisait à une aliénation. [...]

[...] Le droit au travail est donc un droit fondamental de l'être humain. Il consiste dans la possibilité de construire par soi même son propre bonheur. Nous pouvons lire dans les droits de l'homme liberté = droit fondamental Le travail, moyen d'accomplir cette liberté. Par exemple Simone de Beauvoir a parlé dans le deuxième sexe de l'émancipation de la femme dans le foyer conjugal par le travail. Pour conclure non seulement le travail est un droit de l'homme mais aussi il est aussi un devoir : Rousseau : condamnation de l'oisiveté, Emile. [...]

[...] Le travail scolaire obligatoire et gratuit doit de son coté être envisagé comme une formation de l'intellect nécessaire mais pas suffisante à l'autonomie et à la citoyenne. Le bonheur consiste et un bien être. Qu'est ce que le bien de l'être humain ? Il s'agit du bien du corps (santé), du bien de l'esprit (culture), mais assidu bien vivre ensemble (sociabilité). Ainsi, le travail est une condition de notre bonne santé physique et mentale ( le travail c'est la santé), comme de notre sociabilité. [...]

[...] L'homme comme politique, décideur de la vie de la collectivité, du bien commun, a le devoir de défendre le droit au travail formateur. L'économie doit plier le genou devant la politique. Le politique doit plier le genou devant la morale ( Kant ) : le travail comme vertu formatrice de l'humanité. Le travail est donc primordial dans l'épanouissement d'un homme quelqu'il soit. Seul le travail di aliénant n'est pas nécessaire et même à proscrire de la vie d'un homme. [...]