Du latin « ratio », la raison signifie l'« idée». La raison apparaît être ce par quoi l'homme réfléchit, et, de ce fait, exerce son pouvoir d'être humain. En effet, à la différence de l'animal, l'homme tente de comprendre le monde dans lequel il vit, les hommes qui l'entourent et lui-même, et cela passe par l'exercice de sa raison. La philosophie prend, elle-même, ses bases dans cet exercice de la raison, qui s'effectue par un travail de remise en cause permanente du monde et de soi.
Ainsi, l'usage de la raison n'est-il pas nécessaire à l'homme dans sa quête de la vérité ? De ce fait n'est-ce pas dans la nature même de l'homme de toujours vouloir exercer sa raison ?
L'enjeu philosophique consiste à se demander si l'homme, être limité par nature est vraiment capable, même s'il le désire profondément, de tout soumettre à la raison.
[...] Dans les Vigiles de l'Esprit, le philosophe Alain écrit un homme savant a compris un certain nombre de vérités. Un homme cultivé a compris un certain nombre d'erreurs Appliquer la raison, qui semble primordiale chez le philosophe, permet donc de parvenir, sinon à la compréhension du monde, du moins à la compréhension de ce que le monde n'est pas, et, de ce fait, d'accéder à une part plus proche de la vérité, tout en sachant que l'homme ne parviendra jamais au vrai. [...]
[...] Faut-il tout soumettre à la raison ? Du latin ratio la raison signifie l'« idée La raison apparaît être ce par quoi l'homme réfléchit, et, de ce fait, exerce son pouvoir d'être humain. En effet, à la différence de l'animal, l'homme tente de comprendre le monde dans lequel il vit, les hommes qui l'entourent et lui-même, et cela passe par l'exercice de sa raison. La philosophie prend, elle-même, ses bases dans cet exercice de la raison, qui s'effectue par un travail de remise en cause permanente du monde et de soi. [...]
[...] La raison semble donc limitée, par le monde, auquel elle n'est pas forcément adaptée, et par l'affect, avec lequel elle doit cohabiter, mais n'existe-t-il pas également des limites inhérentes à la raison elle- même ? Dès lors, que faire pour compenser ses limites ? La raison semble donc posséder ses propres limites. Dans la Critique de la raison pure, Emmanuel Kant explique que l'homme en tant qu'il n'est pas Dieu, n'a accès qu'au phénomène, c'est-à-dire la manifestation du monde vue au travers de ses propres yeux. Seul Dieu connaît en-soi du monde et des hommes, car c'est lui qui les a faits. [...]
[...] Il s'agirait en quelque sort ici de prendre la place d'une divinité, omnisciente. Ainsi, l'idéal de l'homme semble être la volonté de ressembler à Dieu. Mais ce dernier point soulève une question évidente : l'homme peut-il ressembler à Dieu ? Cette idée ne relève-t-elle pas d'un non-sens, du fait du caractère limité de l'homme et de la perfection de Dieu ? Ainsi, faut-il vraiment tout soumettre à la raison ? Selon la philosophie des Lumières, le bonheur est le but de l'homme sur Terre. [...]
[...] Enfin, nous verrons que, quoi qu'il en soit, il n'est pas du ressort de l'homme de tout soumettre à la raison et de tout comprendre, et qu'il faut donc trouver des solutions pour dépasser ces limites. L'homme, être pourvu d'une intelligence et d'une conscience, peut réfléchir. On peut même dire qu'il doit réfléchir, user de sa raison, à chaque instant de sa vie. De par sa nature, donc, l'individu cherche constamment à tout soumettre à l'exercice de sa raison. En effet, l'homme apparaît être celui qui agit sur le monde et sur sa vie. [...]
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