Vérité qui blesse, vérité libératoire, illusion qui réconforte, illusion de mauvaise nature, Descartes, raison humaine, raisonnement mathématique, essentielle illusion, Nietzsche, Aristote, Freud, illusion nécessaire, désillusion
Nous vivons dans une société confrontée à diverses illusions. Il est donc important de les différencier. Dans un premier temps "faut-il" nous interroge sur une probable nécessité, alors que le terme "combattre" correspond à "s'opposer fortement à quelque chose par divers moyens" ou bien "lutter contre quelque chose de mal". Enfin l'illusion peut-être définie sous différents angles. L'illusion d'optique (tirée d'une donnée erronée sensorielle) qui peut être auditive, visuelle, etc. ou l'illusion dans le sens d'une "appréciation conforme à ce que quelqu'un souhaite croire, mais fausse par rapport à la réalité". L'homme utilise l'illusion pour se rassurer. Mais faut-il préférer la vérité qui blesse, mais qui peut libérer à l'illusion qui réconforte ? L'illusion est-elle à exclure complètement ? Avons-nous le choix de bannir toute illusion ? Est-ce vraiment nécessaire de la combattre ?
[...] » Donc si nous laissons de côté la raison, nos arguments, nos pensées ne seront pas confrontées. Il illustre sa déduction avec un argument basé sur la raison, les mathématiques : « La mathématique nous montre [ . ] combien nous pouvons aller loin, indépendamment de l'expérience, dans la connaissance a priori. » Enfin celui-ci, par le biais de la phrase suivante : « Mais c'est le destin ordinaire de la raison humaine, dans la spéculation, de terminer son édifice aussitôt que possible et de n'examiner qu'ensuite si les fondements, eux aussi, ont été posés » conclut qu'il n'est possible de faire des théories que si nous avons connaissance de ces bases. [...]
[...] Mais faut-il préférer la vérité qui blesse, mais qui peut libérer, à l'illusion qui réconforte ? L'illusion est-elle à exclure complètement ? Avons-nous le choix de bannir toute illusion ? Est-ce vraiment nécessaire de la combattre ? I – L'illusion est de nature mauvaise Le philosophe Descartes nous propose son opinion concernant l'illusion : « C'est l'entendement seul qui corrige l'erreur du sens », ce qui signifie que la raison est le bien le plus précieux de l'homme, de ce fait l'illusion conduit à la désillusion, elle est donc néfaste. [...]
[...] Dans la continuité, Freud nous dit : « Celui qui ne souffre pas de névrose n'a peut-être pas besoin non plus d'intoxication pour étourdir cette névrose. Il est certain que l'homme se trouvera alors dans une situation difficile, il devra s'avouer tout son désaide » autrement dit, l'homme névrosé a besoin de l'illusion pour calmer sa névrose, l'homme qui n'est pas névrosé n'a pas besoin d'illusion puisqu'il sait qu'elles ne sont pas vraies. Pour conclure, l'illusion peut parfois être fatale puisqu'elle peut mener à la désillusion. [...]
[...] III – L'illusion peut être néfaste, mais cependant nécessaire Le philosophe Freud aborde le sujet de la religion afin d'étayer ses propos sur celui de l'illusion : « Je vous contredis donc lorsque vous en arrivez à déduire que l'homme, en tout état de cause, ne peut se passer du réconfort de l'illusion religieuse et que, sans elle, il ne supporterait pas le poids de la vie, la cruelle réalité effective. » Selon lui l'homme est incapable d'affronter ses problèmes de la vie quotidienne sans avoir affaire à la religion, la vie serait alors trop difficile sans elle. [...]
[...] Faut-il préférer la vérité qui blesse mais qui peut libérer à l'illusion qui réconforte ? Nous vivons dans une société confrontée à diverses illusions. Il est donc important de les différencier. Dans un premier temps « faut-il » nous interroge sur un probable nécessité, alors que le terme « combattre » correspond à « s'opposer fortement à quelque chose par divers moyens » ou bien « lutter contre quelque chose de mal ». Enfin l'illusion peut être définie sous différents angles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture