Au sens commun, l'esprit est ce qui désigne la "tête", il se rapporterait alors au cerveau. Au sens philosophique, l'esprit est plus "profond", il est le principe de la vie intellectuelle, l'esprit est l'intelligence même. Par "matière", on entend la réalité physique extérieure et indépendante de l'esprit. Le "faut-il" renvoie à deux idées : celle d'un devoir moral ou d'une contrainte, et nous invite donc à donner une réponse claire et précise à la question posée. Enfin, le terme "opposer" indique une idée de conflit. "Faut-il opposer l'esprit et la matière ? " Est une question qu'il conviendra d'élucider. Dans un premier temps, il paraît aller de soi qu'il est nécessaire d'opposer l'esprit et la matière. En effet, l'esprit est distinct du corps car il est une entité supérieure à la matière de nature différente. Pourtant, ne dit-on pas aussi que l'esprit est intégré à la matière et au monde ? Effectivement, le corps (donc la matière) agit sur l'âme (donc l'esprit) et inversement, ce qui signifie qu'il y a un rapport d'interdépendance et d'influence réciproque entre l'esprit et la matière. On se demandera donc s'il est nécessaire de faire une réelle distinction entre l'esprit et la matière, l'esprit est-il séparé de la matière ou y est-il intégré ? Finalement, l'esprit existe-t-il vraiment ?
[...] Voyons dès à présent ce que la notion d'esprit et de matière est devenue. Nous nous demandons ici si nous devrions opposer l'esprit et la matière, mais une question majeure se pose : Sommes-nous certains de l'existence réelle de l'esprit et de la matière ? Tout d'abord, il est vrai que l'existence de l'esprit a souvent et est toujours remise en cause. Cette remise en cause a été produite par les sciences et plus particulièrement les sciences cognitives qui ont tendance à prôner un certain matérialisme éliminativiste qui a une conception purement physique et mathématique : l'esprit est le cerveau. [...]
[...] Faut-il opposer l'esprit et la matière ? Résumé / Intro Au sens commun, l'esprit est ce qui désigne la "tête", il se rapporterait alors au cerveau. Au sens philosophique, l'esprit est plus "profond", il est le principe de la vie intellectuelle, l'esprit est l'intelligence même. Par "matière", on entend la réalité physique extérieure et indépendante de l'esprit. Le "Faut-il" renvoie à deux idées : celle d'un devoir moral ou d'une contrainte, et nous invite donc à donner une réponse claire et précise à la question posée. [...]
[...] Pour mon esprit, ma connaissance est certaine. Cependant, si j'ai conscience de penser, j'ai aussi conscience de percevoir des couleurs, des formes . Pour ces perceptions, rien ne m'assure qu'elles correspondent à une réalité extérieure; elles peuvent être vraies ou fausses. Descartes affirme ainsi que l'esprit ou l'âme est plus aisé à connaître que le corps. D'autre part, en ce qui concerne le corps, tels qu'ils se présentent à nous, ils sont revêtus de qualités passagères, variables selon plusieurs facteurs tels que l'humeur du sujet par exemple. [...]
[...] Pourtant, ne dit-on pas aussi que l'esprit est intégré à la matière et au monde ? Effectivement, le corps (donc la matière) agit sur l'âme (donc l'esprit) et inversement, ce qui signifie qu'il y a un rapport d'interdépendance et d'influence réciproque entre l'esprit et la matière. On se demandera donc s'il est nécessaire de faire une réelle distinction entre l'esprit et la matière, l'esprit est-il séparé de la matière ou y est-il intégré ? Finalement, l'esprit existe-t-il vraiment ? Dissertation Selon l'opinion commune, l'esprit et la matière sont deux notions à part. [...]
[...] Si nous avons constaté qu'il fallait opposer l'esprit et la matière car ils sont deux entités bien différentes, ces deux notions sont tout de même inter-dépendantes et forment un tout. En effet, l'âme (ou l'esprit) ne peut se passer du corps (plus généralement, la matière) qui est en quelque sorte la suite logique de l'esprit. Le corps est le "vêtement artificiel" mais indispensable de l'âme, nos pensées définissent notre âme au même titre que nos mouvements caractérisent notre corps. Ainsi, lorsque nous ressentons une sensation, nous ne pouvons pas nous passer ni de notre âme, ni de notre corps qui jouent tous deux le rôle d'informateur. [...]
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