Ce qui est agréable, est ce qui nous fait plaisir, ce qui nous charme : comme peut l'être une douce mélodie ou la lecture d'un livre. Le bien quant à lui, doit être la fin ultime de nos actions. Il est ce qui nous fait exister, en ce sens que nous désirons tous le bien. Mais dans notre vie, nous cherchons aussi à atteindre le bonheur, et pour nous celui-ci rime avec le plaisir.
Alors qu'exercer le bien, nous semble plutôt être une contrainte. Le mythe de l'anneau de Gygès par exemple, nous montre bien que faire le bien ce n'est pas si facile que cela. Ainsi peut-être que le bien nous est imposé, et que le jugement des autres nous « oblige » à faire le bien.
Le plaisir serait-il alors exclu de l'exercice du bien ? Mais si le bien émane de notre propre volonté celui-ci ne serait-il pas alors la source de notre bonheur ?
[...] De plus l'homme qui fait le bien est l'homme qui aime le bien, donc il aura forcément du plaisir à exercer ce qu'il aime, ce qui lui permettra alors d'accéder au bonheur. Il exercera les vertus pour elles-mêmes et non en vue d'obtenir quelque chose d'autre, car le plaisir qu'il aura à exercer sa vertu se suffira à lui-même. Ainsi l'homme qui est vertueux à forcément du plaisir à exercer le bien. L'homme heureux n'est pas alors celui qui est libre d'exercer sa vertu ? En ce sens qu'en accomplissant le bien, il est épanoui et libre de s'exprimer. [...]
[...] Ainsi pour certaines personnes le bien nous est dicté par la morale, à la quelle nous devons alors nous conformer pour être des hommes "biens". C'est pourquoi le bien peut nous sembler opposer à l'agréable, celui-ci nous étant imposé, il nous apparaît comme étant une source de privation. De plus dans les morales eudémonistes, le bonheur est la fin de l'action humaine, pour Kant, c'est le respect de la loi morale qui doit orienter la volonté de l'homme et non la recherche du bonheur. Car la recherche du bonheur est une recherche intéressée, égoïste donc contraire à la morale. [...]
[...] Faut-il nécessairement opposer l'agréable et le bien ? Ce qui est agréable, est ce qui nous fait plaisir, ce qui nous charme : Comme peut l'être une douce mélodie ou la lecture d'un livre. Le bien quant à lui, doit être la fin ultime de nos actions. Il est ce qui nous fait exister, en ce sens que nous désirons tous le bien. Mais dans notre vie, nous cherchons aussi à atteindre le bonheur, et pour nous celui- ci rime avec le plaisir. [...]
[...] Nous ne devons pas exercer le bien sous la contrainte car sinon nous ne sommes pas de véritables hommes de bien, car nous n'éprouvons pas de plaisir à exercer nos actions. En effet, pour Aristote, c'est en étant heureux dans nos actions que nous sommes de véritables hommes de bien. Il faut alors comprendre que l'homme de bien, est celui qui aime exercer les vertus pour elles-mêmes. Pour accéder au bonheur il nous faudrait alors prendre conscience qu'il réside au sein des activités qui sont les meilleures, les plus belles et les plus agréable. Ainsi le bonheur est un tout, car le bien est ce qui est bon et vrai. [...]
[...] Mais si le bien émane de notre propre volonté celui-ci ne serait-il pas alors la source de notre bonheur ? Ce qui nous amène à nous poser la question suivante : Faut-il nécessairement opposer l'agréable et le bien ? Pour répondre à cette problématique, nous verrons ce qui nous pousse à penser à l'heure actuelle que le bien et l'agréable sont deux notions opposées. Puis nous verrons que le bien peut aussi être lié au plaisir, lorsque celui-ci émane de notre propre volonté. [...]
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