La liberté du latin liber signifie « homme libre » et se caractérise par le pouvoir d'agir selon sa volonté, faire ce que je veux sans aucunes contraintes. Mais être raisonnable, n'est-ce pas admettre une contrainte ? Suis-je obliger de me restreindre à être raisonnable pour être libre ou bien la raison fait partie intégrante de la notion de liberté ? (...)
[...] La notion de raison seule ne suffit plus. Pour espérer être libre, il faut aussi inclure la notion de responsabilité. De plus, refuser de se soumettre à la liberté par raison serait refusé d'agir pour le bien de l'homme. Notre devoir moral est de tous faire pour s'en accoutumer et d'en être de dignes ambassadeurs. Tout homme doit se sentir responsable de l'humanité entière. En assumant cette responsabilité, l'Homme construira ses propres repères. La création des lois est par conséquent l'expression de la volonté générale. [...]
[...] Etre raisonnable, c'est être responsable de soi et des autres. Par conséquent, plusieurs notions de liberté ont découlé. La liberté du vouloir que l'on a vu dans la seconde partie, mais aussi, la liberté individuelle qui permet à l'homme d'agir sur sa propre collectivité et aussi de jouir de droits, l'essence de la liberté. En France, on possède une liberté individuelle (de droit) mais nous avons une restriction sur notre liberté de vouloir dans le sens ou l'une déterminera l'autre. [...]
[...] Par conséquent, il devient l'un des maçons de la liberté. Nous pouvons aussi nous poser une question d'ordre physique. L'Homme n'est- il pas soumis aux lois qui régissent le monde ? Au dépend de toute volonté et raison ? De nombreux philosophes se sont penchés sur la question. Libre arbitre, déterminisme, fatalisme Tous ces mots aussi étranges qu'abstrait ont été inventés et analysé pour dire une seule et même chose. Notre raison elle-même est limitée et par conséquent la croyance que nous avons d'être libre n'est qu'un leurre. [...]
[...] Le problème majeur se trouve à la croisée des chemins de la raison et de la liberté. Une personne condamnée avec des circonstances atténuantes est à la croisée de ces chemins. Elle a été privée d'une partie de sa liberté qui a conduit à réduire sa part de responsabilité. Nous sommes tous condamnée avec des circonstances atténuantes car nous n'avons pas la maitrise parfaite de nous-même. Le meilleur moyen de tendre vers le bonheur et la liberté est d'être raisonnable et d'apprendre soi-même à comprendre l'influence de toutes choses ! [...]
[...] Voir la définition du tyran pour Socrate. De plus, le fait de ne mettre aucune limite à ses désirs entrave les désirs des autres. Dans une société, restreindre sa liberté permet de ne pas nuire aux autres et interdit aussi à autrui de me nuire. La liberté de chacun s'arrête là où commence celle d'autrui Déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789. Dans cette première partie, nous avons fait apparaitre l'illusion d'une liberté sans limites, synonyme d'une prison de caprices. [...]
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