L'expérience est une notion couramment employée dans différentes expressions comme « faire une expérience » ou « avoir de l'expérience ». Cela implique l'idée d'un savoir qui a été acquis par ce biais. Dans le premier cas, elle désigne une étape que doit passer une hypothèse pour devenir vraie. Dans le deuxième cas, elle désigne le parcours d'un individu.
Nous pouvons nous demander si l'expérience permet de tendre vers une vérité personnelle ou universelle. Si c'est le cas, le fait d'être déçu est-il bénéfique pour la quête de vérité ?
[...] Einstein revint sur sa théorie et mit tout le monde d'accord en affirmant que les déplacements et les vitesses sont relatifs aux positions. Si Michelson et Morlay n'avaient pas douté, si Einstein et Newton n'avaient pas été déçus, la théorie ondulatoire aurait été reconnue comme étant vraie. D'où la nécessité du doute pour la vérité et de la déception pour le doute. Une autre possibilité est d'être déçu par les limites de l'expérience scientifique car elle s'interroge sur le comment mais pas sur le pourquoi. [...]
[...] Faut-il être déçu par l'expérience ? L'expérience est une notion couramment employée dans différentes expressions comme faire une expérience ou avoir de l'expérience Cela implique l'idée d'un savoir qui a été acquis par ce biais. Dans le premier cas, elle désigne une étape que doit passer une hypothèse pour devenir vraie. Dans le deuxième cas, elle désigne le parcours d'un individu : C'est une lanterne qui n'éclaire que le chemin parcouru. L'expérience est donc une façon de vivre un phénomène de telle façon que nous ressortions plus instruits. [...]
[...] On pourrait aussi être déçu par l'expérience car elle ne résoud pas les problèmes moraux. D'une manière plus générale seuls les philosophes positivistes sont pleinement satisfaits par la science et l'expérience. Mais cette forme de déception ne se révèle pas utile dans la recherche de la vérité. Tous les philosophes ou presque s'accordent pour dire que l'expérience est au même titre que la cohérence de la pensée un chemin pour tendre vers la vérité. Par contre les avis divergent sur la nécessité d'être déçu par l'expérience pour mieux avancer. [...]
[...] Alors que les empiristes font d'une règle valable dans la plupart des cas une loi universelle, toujours selon l'opinion de Kant. De manière plus simple, moins théorique, dans la vie de tous les jours, nous remarquons que l'expérience permet de chercher le vrai de nous en rapprocher. L'expérimentation scientifique permet de donner des réponses, des explications, de comprendre mais elle cherche avant tout la vérité, à ne pas être trompée. La vérité, ou vérité supposée est l'aboutissement de l'expérience. L'expérience personnelle peut avoir le même but. [...]
[...] Pour les empiristes, il s'agit d'une question d'habitude. Le soleil se lèvera demain pour eux on ne peut savoir si cela est vrai ou si c'est le contraire mais l'habitude nous fait choisir. Nous avons donc assimilé des dispositions qui nous font associer automatiquement une perception à une action dans le but d'anticiper en ayant une conduite appropriée. Leibniz a dit : Nous ne sommes qu'empiriques dans le trois quarts des situations. D'après la définition et l'explication de la philosophie empiriste la déception n'a pas l'air utile ou appropriée. [...]
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