Doute, Descartes, Scepticisme
Celui qui doute c'est celui qui questionne, qui réfléchit, qui croit difficilement, qui conserve un esprit critique, et qui ne considère pas la parole d'autrui comme une source infaillible. L'Homme qui doute = possède cette capacité de recul, qui lui permet non pas d'affirmer la fausseté d'un énoncé, mais sa possible fausseté. Il ne dira pas « ce n'est pas vrai » mais « cela peut ne pas être vrai. » ou encore « Cela peut être ainsi, mais peut tout aussi bien être autrement. »
= Celui qui doute est incrédule : il ne succombe pas à la tentation de la certitude. Ainsi, le fait de douter, en tant qu'il est philosophiquement compris comme l'affirmation d'une liberté d'examen, de pensée et de jugement, est positivement connoté.
[...] Ici, le doute suppose le non doute. Et on doute pour ne plus douter. Surtout, le doute se limite lorsque son champs d'action se fait moindre. Ainsi, on peut en effet supposer qu'il n'est pas absolument nécessaire d'atteindre la vérité dans tous les domaines. sociale notamment sociale ) Utile en théorie, le devient un véritable frein en pratique, en remettant en cause chaque action Par ailleurs utiliser le doute comme méthode, c'est supposer que l'Homme dispose d'une capacité à douter? [...]
[...] Le doute est une interrogation. Il peut être le pressentiment, l'impression d'une réalité différente. En effet quelle personne, en proie au doute, n'a jamais accusé sans preuve? Transformant ainsi son doute en une certitude, infondée. (uniquement fondée sur le doute) : C'est se douter de quelque chose qui parfois n'est rien. Dès lors, on peut se demander si un doute total a encore sa place? Si la vérité ne se voit pas ébranlée, par ce risque qu'est le doute? Par ailleurs faut-il vraiment suspendre le jugement à propos de l'ensemble du réel, et par conséquent, pratiquer un doute universel? [...]
[...] pose justement la question de cette limite du doute. Par exemple Qui oserait ne pas condamner Auschwitz ? Pour lui Auschwitz signifie l'impossibilité radicale du scepticisme en morale. Et comme la politique, en ce qu'elle doit être, c'est-à-dire politique morale, doit rendre impossible un Auschwitz à l'avenir, il faut dire que la politique est aussi la frontière où s'arrête le scepticisme. (Marcel Conche, Quelle philosophie pour demain ) Ainsi, : Les hommes vivent ensemble et : doivent avoir une morale commune et solide!! [...]
[...] = Doute est un outil, il est méthodique. On doute pour ne plus douter. Car il n'y a pas de vérité sans doute. Pour Kierkegaard : Il n'y a pas de foi sans doute. C'est dire qu'une foi non remise en question, un simple héritage culturelle, sociale ou familiale par exemple non réfléchit et simplement appliqué = n'a aucun fondement. La foi = n'est réelle qu'une foi avoir passée l'épreuve du doute. La vérité est atteinte, qu'après avoir été ébranlée. [...]
[...] Pour les religions : le doute = est le fait du malin. Si un croyant doute de sa foi = ce n'est pas naturel, le diable le tente et le fait douter. La ruse de prédilection de Satan est le doute. Les premières paroles qu'il prononce sont «Dieu a-t-il réellement dit Puis, dans le désert, il tentera de semer le doute chez Jésus: tu es le Fils de Dieu . Le doute = met fin à l'accalmie. : il trouble la vérité divine. [...]
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