Avoir l'esprit dogmatique consiste à se fier aux croyances et aux paroles sans y penser par soi-même et penser avoir des certitudes sans les avoir vérifiées. Pour les philosophes, l'homme adoptant ce comportement vit dans l'aveuglement et l'illusion car il rejette toute autre théorie étrangère à la sienne sans avoir sollicité préalablement sa propre raison. Le philosophe, quant-à-lui, va chercher à parvenir à un savoir fondé en raison en étant toujours ouvert au questionnement et à la critique ainsi qu'a de nouvelles hypothèses. Ils vont donc constamment remettre en question ce qui nous entoure mais pour, au final, n'être seulement que plus proche d'une vérité. En effet, d'après eux, aucune opinion n'est définitive car se serait alors être persuadé de quelque chose et en vain revenir dans une démarche dogmatique. Si toutes les vérités sont inatteignables par l'homme, douter de tout ce qui nous entoure peut-il être un moyen de constituer une vérité ? (...)
[...] Ainsi, afin de ne pas être victime de nos préjugés, douter nous incite à prendre en compte différents avis afin de pouvoir ouvrir notre esprit sur le monde qui nous entoure et être libre de réfléchir et agir par soi-même sans dépendre des autres. Par conséquent, nous pouvons nous interroger sur notre manière de douter car pour détruire des arguments il faut que ceux-ci soient présents. Les choses et phénomènes extérieurs sont la base de tout ce que nous pouvons percevoir. Et donc le fondement de notre réflexion mais nous ne pouvons affirmer que ceux-ci soient des certitudes objectives. [...]
[...] Mais, cela ne veut pas dire que je ne dois pas douter de ceux-ci pour autant car par exemple concernant la vue je ne peux affirmer en totale objectivité que le ciel est bleu. Celui-ci pourrait enfaite être rouge seulement durant toute mon existence j'aurais apprit par autrui que la couleur que je percevais a ce moment s'appelait le bleu. Nous pouvons aussi remarquer que les goûts et préférences des individus varient mais les avis peuvent-ils vraiment différés si nous recevons les mêmes informations ou au contraire c'est la variation de nos sens qui font naître ces préférences ? [...]
[...] oui nous devons douter de tout. L'homme qui suit des rituels, qui fait confiance aux préjugés, aux croyances préconçues par autrui vit dans un monde illusoire qui est ainsi finit et simplifié. En refusant les remises en question de ses certitudes, il est buté contre toute idéologie nouvelle. Cependant, si quelqu'un venait à lui poser le pourquoi de ses actions qu'aurait-il à répondre ? Celui-ci ayant grandit sans la coopération ni le consentement de la raison n'est enfaite qu'un objet de la société qui agit comme il le fait avec pour seule raison de suivre les habitudes. [...]
[...] Son affirmation pourrait donc se rapporter à une attitude dogmatique. Si nous admettons que nous pouvons douter de tout, nous pouvons dire que le doute entraine le doute et, en l'absence de vérité absolue, nous pouvons douter à l'infini. Or, le doute ne fait que détruire les arguments et nous ne pouvons agir en conséquence. Le doute infini peut donc être contraire à la vie. Concernant les expériences extérieures sur lesquels nous nous appuyons pour bâtir notre réflexion, les sens étant les seules relations que nous entretenons avec notre environnement nous ne pouvons que s'y référer afin de pouvoir se diriger vers la vérité. [...]
[...] Seulement, le doute peut aussi avoir des limites. II> les limites du doute Nous avons vu que l'esprit dogmatique à des certitudes qui le poussent à agir contrairement au philosophe qui, lui, détruit tout ce que l'on peut penser être une vérité. Mais, la vérité est dite comme inatteignable car les avis divergent. Si le philosophe ne détient donc aucune vérité mais seulement un certain savoir qui lui permet de démontrer ce qui ne peut être une vérité, il n'aura pas de réponse concrète et ne pourra donc pas agir. [...]
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