Au XXème siècle, après deux guerres mondiales, après la bombe atomique dont Camus s'effraie dans Combat, avec les menaces climatiques qui pèsent sur l'avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le XVIIIème siècle, n'a cessé de décliner.
Faut-il donc « condamner » le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. Démarche absurde, déraisonnable, déclare Georges Friedmann. De fait qu'est-ce qui peut nous conduire, à l'heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ? (...)
[...] Aujourd'hui, le Grenelle de l'environnement est plus que jamais à l'ordre du jour. Ainsi, nous nous sentons tous de plus en plus concernés par cet immense débat sur les risques inhérents aux progrès, et surtout, interpellés sur les solutions à trouver pour la pérennisation de l'humanité. On arrête pas le progrès l'expression est familière mais exacte. Trop d'intérêts sont en jeu et ils nous dépassent. Mais la réflexion est nécessaire, ce thème nous concerne tous, il en va de l'avenir des futures générations. Chacun en est bien conscient. [...]
[...] Faut-il condamner le progrès ? Au XXème siècle, après deux guerres mondiales, après la bombe atomique dont Camus s'effraie dans Combat, avec les menaces climatiques qui pèsent sur l'avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le XVIIIème siècle, n'a cessé de décliner. Faut-il donc condamner le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. Démarche absurde, déraisonnable, déclare Georges Friedmann. De fait qu'est ce qui peut nous conduire, à l'heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ? [...]
[...] Enfin, nous, Occidentaux du XXIème siècle, à présent que nous prenons conscience des méfaits du progrès après avoir trop longtemps joué les apprentis sorciers, sommes prompts à faire la morale aux autres pays que nous jugeons particulièrement pollueurs, à leur prêcher un moratoire. Comment, nous qui avons joui de tous ces biens, pourrions-nous empêcher les pays émergents d'en profiter à leur tour ? Le mal vient du fait que les hommes n'ont pas su gérer le progrès. Plutôt que de le maudire, il faudrait réfléchir à des solutions. [...]
[...] Des espoirs se profilent. On peut espérer que la raison l'emporte, que par exemple, les accords de Kyoto soient respectés, que toutes les nations y souscrivent pour réduire les effets négatifs des nouvelles technologies sur notre planète et ses habitants. La notion de développement durable née en 1986, montre que l'on s'inquiète à juste titre du devenir de notre planète. Le fils de Al Gore, Une vérité qui dérange a eu un grand retentissement, il invite tous les spectateurs à apprendre comment ils peuvent se mobiliser pour essayer de sauver la planète des conséquences du réchauffement climatique. [...]
[...] Il conçoit des techniques nouvelles afin de construire pour lui et son fils des ailes de cire et quitter l'île qui les retient prisonniers. Ces fameuses ailes se présentent contre-nature. Dédale incarne ainsi l'homme, qui par ses audaces et sa créativité, défie en quelque sorte les Dieux, se prenant lui-même pour un dieu, ou un oiseau. Le fameux adage pan metron (de la mesure en toute chose) s'en trouve ici bafoué. Dédale et Icare seront punis, la vengeance des Dieux ne se fera pas attendre (ce qu'on nomme la némésis). [...]
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