Au XXe siècle, après deux guerres mondiales, après la bombe atomique dont Camus s'effraie dans "Combat", avec les menaces climatiques qui pèsent sur l'avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le XVIIIe siècle n'a cessé de décliner. Faut-il donc « condamner » le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. Démarche absurde, déraisonnable, déclare Georges Friedmann. De fait qu'est-ce qui peut nous conduire, à l'heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ?
[...] Faut-il condamner le progrès ? Au XXe siècle, après deux guerres mondiales, après la bombe atomique dont Camus s'effraie dans Combat, avec les menaces climatiques qui pèsent sur l'avenir de la planète, la confiance que les hommes mettaient dans le progrès depuis le XVIIIe siècle n'a cessé de décliner. Faut-il donc condamner le progrès ? Nous sommes enclins à le faire. Démarche absurde, déraisonnable, déclare Georges Friedmann. De fait qu'est-ce qui peut nous conduire, à l'heure actuelle, à accorder des circonstances atténuantes au progrès ? [...]
[...] On n'arrête pas le progrès l'expression est familière mais exacte. Trop d'intérêts sont en jeu et ils nous dépassent. Mais la réflexion est nécessaire, ce thème nous concerne tous, il en va de l'avenir des futures générations. Chacun en est bien conscient. Bibliographie indicative Après le progrès par Chabot Pascal (Broché - 15 octobre 2008) Les désillusions du progrès. Par Aron Raymond. [...]
[...] Le mal vient du fait que les hommes n'ont pas su gérer le progrès. Plutôt que de le maudire, il faudrait réfléchir à des solutions. Rabelais en son temps disait déjà : Sciences sans conscience ne sont que ruine de l'âme Rappelons pour mémoire ce que les nazis ont pu faire sans conscience, en allant toujours plus loin dans les recherches sur la génétique (stérilisation massive des êtres génétiquement inférieurs tortures, génocides L'eugénisme, dérive perverse d'une science extraordinaire, nous montre combien la conscience est importante dans ces contextes particuliers. [...]
[...] Ces fameuses ailes se présentent contre nature. Dédale incarne ainsi l'homme, qui par ses audaces et sa créativité, défie en quelque sorte les Dieux, se prenant lui-même pour un dieu, ou un oiseau. Le fameux adage pan metron (de la mesure en toute chose) s'en trouve ici bafoué. Dédale et Icare seront punis, la vengeance des Dieux ne se fera pas attendre (ce qu'on nomme la némésis). Cependant il est dans la nature de l'être humain depuis l'âge de pierre jusqu'à nos jours de développer la technologie pour avoir de nouveaux jouets pour découvrir mieux la terre et même l'univers, approfondir ses connaissances, pour améliorer sa vie, c'est la définition même du mot progrès Roy Lewis, dans son roman Pourquoi j'ai mangé mon père, représente à merveille cette notion qu'incarne son personnage central Edouard. [...]
[...] Il n'est pas question de s'en remettre toujours aux politiques même si effectivement leur responsabilité est grande. D'ailleurs, ce thème s'est invité dans la campagne électorale de 2007 où les candidats ont été amenés à adhérer au Pacte écologique de Nicolas Hulot et à s'engager à le faire respecter. Aujourd'hui le Grenelle de l'environnement est plus que jamais à l'ordre du jour. Ainsi, nous nous sentons tous de plus en plus concernés par cet immense débat sur les risques inhérents aux progrès, et surtout, interpellés sur les solutions à trouver pour la pérennisation de l'humanité. [...]
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