L'homme se distingue des espèces animales par sa qualité d'agent libre, c'est-à-dire par sa capacité de faire ou de ne pas faire ce que la nature ou quelques autres entités lui dicte comme l'indique Rousseau dans Discours sur le fondement et l'origine de l'inégalité parmi les hommes. Dans l'énoncé de cette question le « faut-il » nous invite à nous interroger quant à la nécessité d'une recherche de l'origine des injustices, c'est-à-dire une recherche de ce qui est au commencement des injustices, ce qui en est la cause profonde. Cette recherche étant nécessairement menée par l'homme dans la mesure où la notion de justice et d'injustice est une notion subjective ne pouvant se réaliser que dans une communauté politique. En outre cette notion présuppose l'existence d'une instance juridique déterminant par le biais des lois ce qu'il est juste ou non de faire, ainsi si l'on définit la nature comme ce qui relève de l'universel et de l'absence de règles, il semble qu'elle ne puisse être la seule origine des injustices. Par conséquent soit la recherche de l'origine des injustices n'est pas nécessaire à l'homme mais n'en connaissant pas l'origine il ne pourrait alors pas user de sa qualité d'agent libre pour lutter contre ce qu'il estime être des injustices, or c'est cette qualité même qui le distingue d injustices mais alors peut-il raisonnablement limiter sa recherche à la nature, cela orienterait sa recherche et la rendrait incomplète, il semble donc nécessaire d'étendre cette recherche à d'autres domaines. Dans un premier temps nous tenterons de déterminer si l'homme peut subir des es espèces animales. Soit cette recherche lui est nécessaire dans le but de pouvoir lutter contre ces injustices sans en chercher l'origine puis nous verrons que cette recherche doit nécessairement s'effectuer dans la nature mais aussi dans ce qui relève du culturel avant de montrer que la nature et la culture sont bel et bien à l'origine des injustices.
[...] A l'inverse Hitler énonce dans Mein Kampf (se traduit mon combat) ses intentions : celles d'éliminer toutes races inférieures qui selon lui sont néfastes pour l'Europe. L'opposition de leurs deux combats montre combien la notion de justice peut différer d'un individu à un autre l'un jugeant que la justice réside dans l'égalité entre les races, l'autre jugeant juste d'éliminer les races inférieures afin d'« assainir la terre. Nous l'avons vu il est très difficile de définir la Nature, c'est une difficulté à laquelle de nombreux philosophes se sont confrontés, et comme l'indique Rousseau dans les premières pages du Discours sur le fondement et l'inégalité parmi les hommes aucun d'eux n'y est parvenu. [...]
[...] Faut-il chercher dans la nature l'origine des injustices ? La résolution de cette question a soulevé, plusieurs difficultés, d'une part dans la définition du terme de nature qui reste aujourd'hui une notion très confuse, d'autre part il s'agissait de déterminer s'il était nécessaire pour l'homme de chercher dans la nature l'origine des injustices. Une fois cette nécessité établie, a commencé une recherche dans la nature de ces origines, recherche confirmant la présence dans la nature de l'origine des injustices, mais elle a montrant la nécessité de poursuivre cette recherche dans la société pour en trouver une seconde origine, origine culturelle, cette recherche est cependant plus simple a mené car nous sommes les témoins de la société et en avons des témoignages écrits depuis des siècles. [...]
[...] Au contraire, c'est parce que la vie, la liberté et la propriété existaient que les hommes ont fait des lois a écrit Frédéric Bastiat, un économiste et politique français. Ainsi la nature de l'homme semble être l'origine première des injustices. Et la loi, qui appartient au domaine culturel aurait été créée comme l'indique Platon dans La République dans l'intérêt commun, c'est-à-dire pour établir des règles visant à corriger les rapports humains. Cependant les lois ne sont pas nécessairement justes, car elles visent à corriger les défauts de la nature humaine mais leurs auteurs ne sont autres que des hommes. [...]
[...] Cependant cette même définition implique que la nature soit source d'injustices car en l'absence de règles l'homme agit de façon injuste. Ainsi malgré une forte ambigüité la seule définition de l'injustice d'une part montre que la culture en est à l'origine et d'autre part cette définition associée à celle de la nature montre que la nature en est également l'origine. Le besoin de justice provient des conflits d'intérêts entre les hommes, conflits résultant de la nature même de l'homme qui le pousse à agir par intérêt. [...]
[...] On assiste par exemple à de fortes disparités, dans l'avancée des droits des femmes selon les pays. En effet, en France depuis 1944, les femmes ont obtenu le droit de vote et depuis le 27 octobre 1946, le préambule de la constitution proclame la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux des hommes alors que dans de nombreux pays tels que l'Arabie Saoudite par exemple le droit de vote n'est toujours pas accordé aux femmes. [...]
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