Le sujet demande que l'on s'interroge sur la défiance à l'égard des machines, dont il faut noter qu'elles sont le produit de la technique humaine. Ainsi le sujet invite à une réflexion sur le rapport de l'homme à la technique.
Plus précisément le sujet demande que l'on réfléchisse à cette attitude que l'on nomme la technophobie, qui désigne la peur de l'homme devant la puissance des machines, peur qui pousse certains hommes à défendre l'idée que l'homme doit renoncer au progrès technique afin de se protéger de ses dangers et de ses conséquences (...)
[...] Faut-il avoir peur des machines ? Analyse du sujet Le sujet demande que l'on s'interroge sur la défiance à l'égard des machines, dont il faut noter qu'elles sont le produit de la technique humaine. Ainsi le sujet invite à une réflexion sur le rapport de l'homme à la technique. Plus précisément le sujet demande que l'on réfléchisse à cette attitude que l'on nomme la techno phobie, qui désigne la peur de l'homme devant la puissance des machines, peur qui pousse certains hommes à défendre l'idée que l'homme doit renoncer au progrès technique afin de se protéger de ses dangers et de ses conséquences (Cf. [...]
[...] Si la crainte doit avoir pour visée d'éviter les machines, c'est peine perdue. Mais on peut envisager la crainte non pas comme une fuite, mais comme un acte de prudence qui nous amène à nous méfier de ce qui est redoutable par sa puissance. Quand on manie des machines puissantes et dangereuses, on peut considérer que la prudence réclame justement cette méfiance scrupuleuse qui veut qu'on ne mette en route la machine que lorsqu'on est tout à fait certain de prévoir le résultat de son action. [...]
[...] Est-il nécessaire de s'en méfier ? Cette peur permet-elle à l'homme de mieux maîtriser la technique ? III. Du bon usage de la peur Il n'est pas évident que la peur soit la meilleure attitude face à adopter face aux machines. D'une part on ne peut pas imaginer que l'humanité puisse fuir les machines, et d'autre part, face à un danger, il n'est pas évident que la crainte soit le meilleur comportement. Tout d'abord, craintes ou pas, les machines encadrent et accompagnent l'être humain. [...]
[...] L'homme doit-il s'effrayer de ce qu'il a lui-même produit ? I. A priori les machines ne sont pas à craindre Il s'agit de noter le caractère paradoxal de la peur des hommes à l'égard des machines. D'une part les machines sont le fruit de la technique humaine, d'autre part elles sont produites dans le but de nous servir. Grâce à ses capacités techniques, l'homme est parvenu à se rendre comme maitre et possesseur de ka nature affirme Descartes dans le Discours sur la méthode. [...]
[...] Ainsi on peut se demander si l'homme n'a pas de bonnes raisons de se méfier des machines. II. Les raisons de la peur Dans un deuxième temps, il s'agit de montrer que cette peur de l'homme à l'égard des machines n'est pas infondée : la puissance de la machine a transformé le monde de l'homme, à tel point qu'il peut à bon droit se sentir dépassé par la technique. Il faut reconnaître que si la puissance des machines augmente avec le progrès des connaissances cela ne garantit pas pour autant que les hommes eux-mêmes gagnent en bien être. [...]
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