Peur des machines, progrès technique, développement des sciences, société industrielle, machinisme poussif
Depuis les premières révolutions industrielles et l'apparition généralisée des machines permettant de produire une fin grâce aux énergies extérieures au XVIIIe siècle, leur modernisation n'a cessé de se poursuivre. Si leur développement semble nécessaire à l'heure d'aujourd'hui, notamment par les « besoins » ou désirs nouveaux, et la recherche continuelle de satisfaction chez l'homme, ce dernier se questionne désormais sur son devenir dans l'ordre social, au vu de la place croissante que prennent les machines dans nos activités. Un sentiment de peur, d'inquiétude, de crainte vis-à-vis d'elles pourrait dès lors apparaître.
[...] Depuis les premières révolutions industrielles et l'apparition généralisée des machines permettant de produire une fin grâce aux énergies extérieures au XVIIIe siècle, leur modernisation n'a cessé de se poursuivre. Si leur développement semble nécessaire à l'heure d'aujourd'hui, notamment par les besoins ou désirs nouveaux, et la recherche continuelle de satisfaction chez l'homme, ce dernier se questionne désormais sur son devenir dans l'ordre social, au vu de la place croissante que prennent les machines dans nos activités. Un sentiment de peur, d'inquiétude, de crainte vis-à-vis d'elles pourrait dès lors apparaître. Que peuvent réellement nous apporter les machines? [...]
[...] Il se doit de retrouver un épanouissement dans ses activités, notamment au travail (travail-joie des artisans, des créateurs, intellectuels, etc) Arg 2 : L'homme comme chef d'orchestre» Selon SIMONDON, l'utilisation de machines ouvertes (douée d'une haute technicité) serait le compromis idéal de ce rapport homme/machine : en effet, laissant place à une marge de manœuvre à l'individu, l'homme retrouverait sa place créative, artistique ; à l'inverse des machines purement automatisées (fermées). De cette manière, la machine se positionne comme un support efficace pour l'homme, qui retrouverait alors un sens à son travail et à son existence. [...]
[...] Si les machines semblent actuellement offrir un éventail de possibilité, notamment par leurs extensions numériques, leur utilité et leur modernité ; elles représentent tout de même un danger dans une certaines mesure. Aussi, un contrôle régit par par la seule pensée économique semble déraisonné. G.Friedmann écrit d'ailleurs que l'homme est plus grand que sa tâche Une réflexion éthique et une exigence morale apparaissent alors comme essentielles si on veut choisir la société dans laquelle nous voulons vivre . [...]
[...] Sa tâche est comparable à celle d'un pousseur de bouton. Une satisfaction personnelle disparue, il devient de fait étranger à lui-même Arg 3 : L'homme semble dès lors dépassé par ce machinisme poussif Il offre à l'homme une vision manichéenne de ce nouveau rapport = exemple : La révolte des luddistes. (1811-1812) Ce dernier se voit peu à peu remplacé par l'automate (cause de suppression d'emploi substitution du capital au travail dans une vision économique). Il n'est plus maitre de lui-même et devient dépendant physiquement comme socialement de ces machines. [...]
[...] Avant de se demander de quelle manière nous devons appréhender leur évolution, il est tout de même nécessaire de s'interroger sur les raisons qui nous pousseraient à la méfiance . I –Certes, les machines profitent à un bien être physique, psychologique et matérielle bénéfique pour l'homme Arg 1 : Un quotidien amélioré par le progrès technique et le développement des sciences, à l'origine des machines Une fatigue diminué dans les diverses tâches domestiques, agricoles = corvées, esclavage, exploitation de l'homme De meilleurs rendements dans les activités productives (gains de productivité notamment) = exemple : taylorisme - fordisme Un prolongement des aptitudes physiques, biologiques, voire intellectuelles = exemple : la calculatrice de Pascal A posteriori, un confort et une qualité de vie en progression (réfrigérateur, chauffage, etc) Arg 2 : La déformation des différentes dimensions contribue également à ce bien être Le rapport spatio-temporel, bouleversé aujourd'hui, apporte ces avantages : réduction des distances = exemple : les transports modernes (automobile, aviation, etc.) n'ont plus rien à voir avec l'utilisation des animaux pour se déplacer (gains de temps, de place, de confort) ; le développement des machines modernes (ordinateurs, téléphones entre autre) offre de nouvelles capacités aux hommes et diversifie leurs activités sociales et professionnelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture