Aujourd'hui, nous vivons dans une société de plus en plus tournée vers les libertés. Il est devenu difficile, voire quasiment impossible, de contrôler les personnes, leurs pensées, actes et paroles grâce à de nouvelles technologies et de nouvelles mentalités. Mais qui dit libertés, dit responsabilités. Tous nos actes ne se font pas sans conséquence, qu'elles soient bonnes ou néfastes. Faut-il alors avoir peur de la liberté ?
Le mot « liberté » a deux emplois : celui de désigner la capacité d'une personne à disposer de sa personne selon son bon vouloir et celui qui implique la possibilité qu'a cette personne de penser, d'agir et de se mouvoir sans contrainte. Mais le mot « peur » dérivé du latin : « pavere » implique une notion de crainte. Avoir peur de la liberté c'est donc craindre d'agir sans contrainte.
[...] Faut-il avoir peur de la liberté ? Aujourd'hui, nous vivons dans une société de plus en plus tournée vers les libertés. Il est devenu difficile, voire quasiment impossible, de contrôler les personnes, leurs pensées, actes et paroles grâce à de nouvelles technologies et de nouvelles mentalités. Mais qui dit libertés, dit responsabilités. Tous nos actes ne se font pas sans conséquence, qu'elles soient bonnes ou néfastes. Faut-il alors avoir peur de la liberté ? Le mot liberté a deux emplois : celui de désigner la capacité d'une personne à disposer de sa personne selon son bon vouloir et celui qui implique la possibilité qu'a cette personne de penser, d'agir et de se mouvoir sans contrainte. [...]
[...] Faut-il avoir peur de la liberté ? Nous avons vu que la liberté nous permet de nous affirmer en tant qu'individu dans le cas où le libre arbitre existe, si ça ne l'est pas alors nous ne la contrôlons pas. Nous avons suggéré que nos actes et pensées peuvent être malsains et donc doivent se limiter à veiller à garantir les libertés des autres. Il ne faut donc pas à avoir peur de la liberté. Mais il ne faut néanmoins pas brider toutes ses libertés à cause de la peur pour ne pas devenir un et donc voir son identité ou son humanité se réduire. [...]
[...] La liberté est une des choses qui nous différencie des animaux alors pour quoi ne pas utiliser ce dont l'évolution nous a pourvus ? Un singe va-t-il se limiter et avoir peur de sauter d'arbre en arbre ? Non, il va juste profiter de ce qu'il peut faire juste parce qu'il le peut. Alors pour quoi ne pas faire de même, pourquoi brider nos capacités et refuser la différence homme-animaux ? La liberté différencie les hommes des animaux, mais aussi un homme d'un autre homme. [...]
[...] Aujourd'hui, un jugement se base sur le fait qu'un homme choisit en toute conscience ce qu'il fait, mais certains diront que le libre arbitre n'existe pas. Si le libre arbitre n'existe pas, le système judiciaire n'est pas valable. Spinoza expose qu'on peut imputer à un individu son comportement selon qu'il soit bon : c'est-à-dire qu'il est utile à l'accroissement de l'expression de ses caractéristiques propres ou qu'il soit mauvais : s'il lui est nuisible. Dans ce cas-là, on ne devrait pas avoir peur de la liberté puisque la cause de tout comportement est la nature. [...]
[...] Un macho n'a-t-il pas peur de ce que la femme peut penser ? La dépression n'est-elle pas causée par des pensées jugées trop malsaines d'un individu ? La pensée est à l'origine de bonnes choses, mais aussi mauvaise. La bombe nucléaire en est un exemple, elle est née d'une idée, d'une pensée développée par des chercheurs. Si la pensée est dangereuse, la responsabilité l'est tout autant. Elle impose à un individu d'assumer ses choix dans un monde basé sur le principe de responsabilité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture