Assouvir, tous ses désirs, désir, autres, désirer
Le désir est une pulsion qui cherche à être assouvie par tous les moyens possibles, mais à la recherche de ce plaisir. Parfois à cette recherche va s'opposer les règles de la société, mais également le fait que tous les désirs ne sont pas réalisables. Mais on distingue aussi différents de type de désirs et d'intensité de l'envie de réaliser un désir cela peut aller de l'envie passagère au désir acharné. Qu'est-ce que le désir ? Est-ce que nous désirons en permanences ? Est-ce qu'on peut imaginer un monde où l'on comblerait tous ses désirs ? De ces questions en ressort une principale doit on nous être humains assouvir tous nos désirs ? Dans un premier temps nous remarquerons que certains désirs sont plus réalisables que d'autres, dans un second temps qu'un désir assouvi ne l'est peut être pas autant que ça et enfin es-ce réellement nous qui désirons ou bien c'est l'image des autres qui nous fait désirer ?
[...] Cela ne me comble qu'un certain temps. Prenons l'exemple d'un téléphone portable, il va nous satisfaire, un certain temps. Mais dès qu'un nouveau modèle va sortir, on va immédiatement vouloir le posséder également. Enfin de compte es ce qu'un désir assouvi l'est pour toujours ? On se rend bien compte que non. C'est même ainsi que fonctionne notre société actuelle : le capitalisme. Es ce que ce désir de posséder un nouveau modèle de portable vient réellement de moi ? [...]
[...] Spinoza appelle ça les passions, il affirme : elles nous emmènent, sans qu'on puisse les maîtriser, à faire des associations imaginaires entre notre désir et la meilleur façon de le réaliser, elles nous tiennent en esclavage et nous séparent de notre conatus c'est-à-dire de notre puissance d'agir originelle. Il s'agit donc de corriger ce que les passions peuvent avoir de faux pour emmener notre conatus à s'exercer dans les meilleures conditions. Es ce qu'au quotidien nous sommes plus dans les désirs comme dit Spinoza ou dans le conatus. [...]
[...] Et toutes ses choses qui ne sont pas en mon pouvoir, on doit les supprimer. Mais si les scientifiques suivraient cette consigne de ne pas désirer ce qui nous entoure le monde n'aurai jamais évolué. Car lorsque je fais une expérience, je désire montrer que tels ou tels choses à l'extérieur de moi existe. Les désirs à l'extérieur de moi sont peut être source de souffrance, elles sont même peut être inutiles. Mais si c'est inutile, pourquoi es ce que nous continuons toujours à désirer ? [...]
[...] Lorsque l'âme est enfin libérer de notre corps ? En conclusion si, par hypothèse, on admettait que la satisfaction des désirs équivaut au bonheur, on devrait encore se demander si ce bonheur pourrait être ressenti par un individu, s'il n'était pas connu d'au moins une personne. C'est dire que dans tout désir, même comblé, demeure un désir second : celui que l'autre le reconnaisse comme tel. Il est donc impossible que les désirs soient définitivement assouvit, dès lors qu'ils rentrent dans cette circulation sociale des discours de reconnaissance, ils sont donc sans limite. [...]
[...] Car là personne ne pourrait nous faire désirer un objet ou encore une chose, mais ce serait notre l'essence même nous guiderait. Ce désir là nous appartiendrait vraiment qu'à nous même et ne serait pas juger par personne. Nous serions maître de ce désir si nous en étions conscients. Mais comment devenir conscient de notre essence ? Alors que nous ne sommes même pas conscients de savoir pourquoi nous désirons dans la vie de tous les jours tels ou tels choses. [...]
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