Leibniz avait défini la perception comme « l'état passager qui développe et représente une multitude ». Elle nous permet donc de nous interroger sur le monde qui nous entoure tout en y incluant notre imagination. Pour percevoir, notre sensibilité ainsi que notre raison sont des éléments essentiels.
On peut donc se demander s'il faut apprendre à percevoir. Autrement dit, la perception ne serait accessible qu'après un apprentissage rigoureux de l'usage de nos sens et non une réaction instinctive ?
[...] De plus, des perceptions obtenues par le goût, l'odorat et autres sens nous replongent dans des situations vécues précédemment et ainsi, notre perception est modifiée par une histoire passée. Cela peut donc troubler notre perception, mais nous verrons ce cas plus loin. Notons que notre expérience laisse à notre mémoire la possibilité de venir éclairer chaque perception du présent. Mais l'expérience peut également s'avérer connaissance. Par exemple, un homme ne peut pas devenir musicien du jour au lendemain. Il faut d'abord qu'il puisse entendre, puis il doit acquérir une connaissance des différents sons des instruments, il doit pouvoir les comparer avec d'autres musiques connues. [...]
[...] Faut-il apprendre à percevoir ? Leibniz avait défini la perception comme l'état passager qui développe et représente une multitude Elle nous permet donc de nous interroger sur le monde qui nous entoure tout en y incluant notre imagination. Pour percevoir, notre sensibilité ainsi que notre raison sont des éléments essentiels. On peut donc se demander s'il faut apprendre à percevoir . Autrement dit, la perception ne serait accessible qu'après un apprentissage rigoureux de l'usage de nos sens et non une réaction instinctive ? [...]
[...] On peut donc admettre qu'il serait mal choisi de faire confiance uniquement à nos sens pour ce qui est de percevoir, car ils ne sont pas assez développés et ils se laissent facilement tromper par l'illusion altérant ainsi notre perception du monde extérieur. Il faut donc nous méfier de la sensibilité comme nous l'avait conseillé Platon au moyen de l'Allégorie de la caverne dans La République. Examinons à présent le rapprochement que l'on peut faire entre notre perception et notre expérience. [...]
[...] Nous voyons donc que l'apprentissage de la perception s'avère obligatoire dans ce domaine. Grâce à l'apprentissage, la perception est analysée par des réflexes conditionnés ou acquis à force de répétition. Enfin, voyons quel rôle joue la raison pour affiner notre perception des choses. Après avoir étudié les rôles essentiels des sens ainsi que de l'apprentissage par expérience, nous allons voir l'équilibre qu'il nous faut maintenir entre les deux. Platon accordait une confiance presque absolue à la raison, comme instrument de saisie de la vérité. [...]
[...] Enfin, la raison fait une dernière vérification de perception en faisant en sorte de ne pas nous laisser influencer par des perceptions passées et ainsi faire des conclusions hâtives. Nous pouvons donc dire que la perception est accessible à chaque individu puisque les sens innés nous le permettent, mais la perception des sens reste limitée. Par contre, l'apprentissage de la perception alliée à la raison nous offre une perception optimale du monde. On peut donc se demander qu'est ce que nous apprend la perception sur le monde. [...]
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