La mort est le sujet qui soulève le plus le passions, dans le domaine de la philosophie ou pour l'individu, car tout homme sait qu'il aura à l'affronter un jour ou l'autre. D'après Platon,"Philosopher, c'est apprendre à mourir". Mais qu'est-ce qu'apprendre à mourir? Qu'est ce que cela peut apporter à l'homme? La réflexion sur la mort n'est-elle pas sans issue?
"Apprendre à mourir", n'est tout d'abord pas forcément évident. Faire l'apprentissage de quelque chose c'est acquérir des savoirs, des aptitudes par le biais d'une expérience personnelle ou de celle d'autrui. Or, dans le cas de la mort, il est impossible de bénéficier d'une véritable expérience. Nous n'avons pas encore d'expérience de la mort tant que nous sommes en vie, et l'expérience d'autrui se limite à une expérience extérieure. Nous pouvons avoir l'expérience des derniers instants, vécus lors de l'accompagnement d'un mourant, mais ce n'est pas une expérience de la mort, mais "d'avant-mort".
[...] La pensée de la mort est donc un des éléments qui font de l'homme un animal civilisé. On peut donc dire qu'une méditation plus poussée sur la mort permettrait de se fixer encore mieux ses propres règles, tout en ayant conscience de ses limites et en les acceptant. Une méditation de la mort est donc un moyen de la dépasser et de se fixer des règles de vie. On peut donc dire qu'il est intéressant d'"apprendre à mourir" pour" apprendre à vivre". [...]
[...] Faut-il apprendre à mourir? La mort est le sujet qui soulève le plus le passions, dans le domaine de la philosophie ou pour l'individu, car tout homme sait qu'il aura à l'affronter un jour ou l'autre. D'après Platon,"Philosopher, c'est apprendre à mourir". Mais qu'est-ce qu'aprendre à mourir? Qu'est-ce que cela peut apporter à l'homme? La réflexion sur la mort n'est-elle pas sans issue? "Apprendre à mourir", n'est tout d'abord pas forcément évident. Faire l'apprentissage de quelque chose c'est acquérir des savoirs, des aptitudes par le biais d'une expérience personnelle ou de celle d'autrui. [...]
[...] Il est en effet plus logique de méditer sur ce qui est présent, que l'on connait et que l'on ressent réellement, que d'anticiper une mort dont on ne sait rien, sur laquelle chacun a son opinion, et que l'on n'est même pas sûr de ressentir . L'apprentissage de la vie est lui aussi nécessaire, beaucoup moins frustrant, et plus sûr que celui de la mort, qui pourra avoir lieu, s'il est nécessaire . Il pourrait donc être préférable de ne pas se préparer à mourir, tout simplement pour privilégier la vie. De plus, l'apprentissage de la mort pose bien des problèmes. Tout d'abord, la mort est un problème sans issue. Face à elle, l'homme est impuissant. [...]
[...] En effet, les opinions que les hommes s'en font et leurs préoccupations face à elle seront différentes selon qu'il y ait croyance ou non en un dieu. Pour les athées, après la mort, il y a le néant. C'est l'opinion qu'Epicure exprime dans sa lettre à Ménécée. Son argumentation va vers l'idée que " la mort n'est rien pour nous", que lorsque le corps meurt, la sensibilité meurt aussi. La mort ne peut donc pas être ressentie, nous n'en aurons aucune expérience. Dans ce cas, il est donc inutile d'apppprendre à mourir puisque nous ne " vivrons" pas cette mort. [...]
[...] On peut aussi apprendre à mourir en philosophant, comme l'a dit Platon. On peut réfléchir sur la mort pour essayer de la définir ou de la qualifier. Les conclusions philosophiques sur la mort sont moins idéalistes que celles des religions, mais on en vient à l'idée que la mort ne peut être éprouvée. Epicure dit par exemple:" La mort n'est rien pour nous. Tant que nous existons, la mort n'est pas là et quand la mort est là, nous ne sommes plus . [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture