Le premier article de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule que tous les hommes naissent libres et égaux en droits : la liberté est un bien que l'on acquiert à la naissance.
Rousseau appuie cette thèse en déclarant que l'homme est né libre : Rousseau considère la liberté comme un bien inné à la naissance. Cependant, il la nuance en affirmant que "plus l'homme est éduqué, moins il sera dans les fers".
En fait, il considère aussi la liberté comme un bien qu'il faut développer afin de connaître la libération : le moment où l'homme prend pleinement conscience de sa liberté et est maître de sa jouissance ; et non pas la servitude (...)
[...] II) Comment l'homme peut-il apprendre à être libre ? La liberté est l'élément central de la nature humaine. L'homme, prisonnier de celle-ci, a le devoir d'apprendre sa liberté. Comment peut-il l'apprendre ? Il s'agit ici de trouver le meilleur moyen pour apprendre à être libre. Les sages de l'Antiquité disaient Exerce ta raison, tu verras jusqu'à quel point tu es libre A leurs yeux, faire usage de la raison, propre à l'homme, permettait à l'homme d'être libre. L'homme, en exerçant sa raison, exerce le jugement du bien et du mal, réfléchit aux conséquences de telle ou telle action, et après y avoir mûrement songé, prend une décision, qui lui semble être la meilleure. [...]
[...] Puis, nous étudierons les moyens par lesquels l'on peut apprendre à être libre. Enfin, nous verrons qu'apprendre à être libre revient à apprendre à être raisonnable. Certes la liberté est une donnée naturelle, mais il faut apprendre à développer ce bien inné. Le pouvoir qu'un être a de n'obéir qu'à lui-même est la liberté. Est libre celui agit sans automatismes, sans facteurs externes l'influençant. Si l'on part de ce principe-là, il est clair que tout homme est libre. Hegel disait les écrivains savent qu'un seul homme est libre Rousseau disait plus d'un homme est libre aujourd'hui on rapporte que tous les homes sont libres. [...]
[...] Cependant, l'action n'est peut être pas non plus le meilleur chemin pour apprendre à être libre. En effet, si chaque homme agit sans réfléchir aux conséquences de ses actes, il risque de détruire tout ce qu'il a entrepris jusqu'à maintenant. Par exemple, un patron oblige un homme à faire des photocopies toute la journée. L'homme ne se sent pas libre dans son travail. Il a de la rancœur envers son patron, qui le considère plus pour un sou fifre que pour un employé. [...]
[...] En fait, il considère aussi la liberté comme un bien qu'il faut développer afin de connaître la libération : le moment où l'homme prend pleinement conscience de sa liberté et est maître de sa jouissance ; et non pas la servitude. Alors, nous pouvons nous demander si la liberté, bien inné à la naissance doit obligatoirement être développé ? Faut-il adhérer au parti pris de Rousseau ? Apprendre à être libre est-il une obligation ? Y a-t-il un avantage à apprendre à être libre ? Ou tout simplement, pouvons-nous laisser languir en nous ce bien inné qu'est la liberté jusqu'à ce que nous en ayons besoin ? [...]
[...] La liberté est un bien naturel, inné possédée dès la naissance .Séparer l'homme et la liberté serait faire preuve d'une abstraction d'esprit car la liberté est la clé de voûte de la nature humaine. L'homme, par sa naissance, est condamné à être libre, sa liberté le détient comme à un prisonnier. Chaque geste, acte, dont il sera l'initiateur, créera l'homme. L'homme est libre toute sa vie mais il est responsable de tout ce qu'il fait. C'est pour cela, que l'homme ne doit pas laisser sa liberté à l'abandon, il doit la stimuler, la développer, l'apprendre, car l'homme est responsable de sa situation. Il est du ressort de l'homme, d'apprendre sa liberté. [...]
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