Pouvoir de l'État, société, contrat social, vie sociale, état de nature, cadre juridique, séparation des pouvoirs, violence, libéralisme, Aristote, De l'esprit des lois, Montesquieu, John Locke, Rousseau, Hobbes, Léviathan, Kant, Louis XIV, Karl Popper
À première vue, il peut sembler qu'il faut en finir avec le pouvoir de l'État. En effet, à l'origine, l'homme vivait en société avant même la création de l'État, et ce, sans aucune institution. La société existait à l'état de nature avec la conclusion d'un contrat social qui organisait cet ordre social. Toutefois, la notion de société peut être perçue comme paradoxale dans la mesure où l'homme vit avec l'autre malgré les contraintes de cette situation. Mais à bien y réfléchir, affirmer qu'il faut en finir avec le pouvoir de l'État pose problème. En effet, l'État offre un cadre juridique à la société et son objectif est de la protéger, lui apporter la liberté à laquelle elle aspire ainsi que la justice. Mais cela pose également problème dans la mesure où même si l'État est garant de la protection et de la liberté de la société, il peut également apparaître comme une source d'oppression.
[...] Ainsi, l'État est au-delà de la famille et de la société dans la mesure où son droit, qu'il soit public ou constitutionnel est le plus haut. En effet, le droit offre la possibilité aux hommes, la liberté et la justice. Enfin, toujours selon le même auteur « L'État est la réalité effective de la liberté concrète ». Cette phrase peut s'interpréter comme suit : l'État est bien plus qu'une simple notion. Il est déterminé par le droit. C'est pourquoi il est comme toute réalité juridique, « liberté réalisée ». [...]
[...] C'est pourquoi l'État n'est que le produit d'un contrat parmi d'autres. De nos jours, le libéralisme est un courant très controversé dans la mesure où ce qui lui est reproché, c'est la remise des pouvoirs aux mains du monde de la finance. Conclusion Même si l'état de nature existait bien avant la création de l'État, plusieurs philosophes s'accordent à théoriser le problème de sécurité que cet état implique. C'est pourquoi l'apparition de l'État permet de donner un cadre juridique apportant liberté et justice à la société. [...]
[...] Et puisqu'il en est ainsi, le bien est le même pour tous, à savoir, la justice. Quant à la société qui trouve son origine latine dans le mot societas signifie « association ». De ce fait, il y a eu l'émergence de l'idée selon laquelle la société n'est pas naturelle, mais est le résultat d'un contrat conclu entre personnes isolées. Cette convention est alors un engagement accepté par les individus partie prenante de la société. Ce contrat comprend des conditions qui doivent être respectées par les contractants au contrat. [...]
[...] Enfin, Jean-Jacques Rousseau présente la notion de contrat social comme une fiction. En effet, le contrat social est indispensable pour construire une société, mais n'a éventuellement jamais réellement existé dans la mesure où le contrat social correspond à un stade de l'histoire où le lien familial a « éclaté » sous l'impulsion du développement économique. La contradiction de la vie sociale L'homme est destiné à vivre en société. Et, c'est parce que sa liberté est limitée qu'il bénéficie d'une sécurité grâce au contrat social. [...]
[...] Autrement expliqué, il serait soit un surhomme, par exemple, soit un dieu, soit un sous-homme. En effet, dans le processus de socialisation, il existe plusieurs étapes : la première étape correspond à celle de la famille qui a pour objet la procréation et la vie quotidienne. La seconde étape correspond au village composé de plusieurs familles formant une communauté. Communauté dirigée par un chef. Enfin, la dernière étape correspond à la cité, appelée également polis, composée de plusieurs villages formant une communauté finie. [...]
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