Temps, homme, évolution, existence, vie, Héraclite, Pascal, Jankélévitch, volonté, contrôle, âme, mortalité, immortalité, pensées, actes, Sénèque, maitrise du temps, Sartre, mortel, conscience, Bergson, mémoire
L'homme, contrairement aux animaux, a conscience de sa finitude : il se voit évoluer dans le temps et sait qu'il va s'éteindre de ce monde un jour ou l'autre. Il a conscience d'exister en plus de vivre, c'est pour cela que le temps est souvent associé à un fluide qui « s'écoule » et nous file entre les doigts. À première vue l'homme devrait se désoler de ne pas pouvoir contrôler cette force qui se met en travers de sa vie et qui lui est impossible de contrôler. Mais est-ce pour autant source de désarroi ? Nous pourrions aussi nous demander si nous pouvons tout de même réussir à le contrôler par rapport à notre quotidien et en faire une bénédiction ou encore, sachant que nous vivons « dans » le temps, n'est-ce pas une chose qui nous constitue et nous permet d'exister avec tout ce qui est associé ; l'histoire, la culture et la liberté ?
[...] La base pour maîtriser le temps est d'en faire une représentation, même si c'est quelque chose non visible ou palpable l'homme a pu le découper selon des unités comme les heures, puis ensuite le représenter sur des frises, des horloges . Il est souvent mesuré et quantifié, au cœur des calculs physiques. Pour cela, il est considéré comme homogène et comme toute autre chose mesurable comme l'espace ou les distances : il est toujours le même, peu importe ce qu'on s'emploie à en faire. Le temps devient plutôt un bien commun à « découper » comme nous le souhaitons (emploi du temps). [...]
[...] Même si le passé et le futur ne sont pas actuels, nous pouvons les contrôler. L'homme semble bien être le seul être qui ait accès à autre chose qu'un présent permanent. [...]
[...] Faut-il se désoler de vivre dans le temps ? L'homme, contrairement aux animaux, a conscience de sa finitude : il se voit évoluer dans le temps et sait qu'il va s'éteindre de ce monde un jour ou l'autre. Il a conscience d'exister en plus de vivre, c'est pour cela que le temps est souvent associé à un fluide qui « s'écoule » et nous file entre les doigts. À première vue l'homme devrait se désoler de ne pas pouvoir contrôler cette force qui se met en travers de sa vie et qui lui est impossible de contrôler., mais est-ce pour autant source de désarroi ? [...]
[...] Pour approfondir encore plus le sujet, nous voyons que des millions de possibilités s'offrent à nous pour vivre chaque instant, c'est nous qui modulons notre temps qui apparaissait au début comme totalement extérieur ; nous sommes libres de choisir, le temps est donc à la base de la liberté. De plus, le temps nous rassemble par une histoire commune où certaines personnes et certains instants sont encore d'actualité. « Le temps est donc maitrisable. Il conserve un aspect irréversible, mais loin de devoir nous désespérer en pensant qu'il nous manipule, nous pouvons en disposer convenablement sans faire preuve de négligence, le mesurer et le partager. Nous sommes capables d'habiter le temps, de le faire nôtre. [...]
[...] Cette caractéristique vient du fait que cette force est invisible et impossible à résister. Nous serions donc soumis, car il nous dominera toujours, impitoyable comme il est à l'image d'un animal sauvage, même s'il est intouchable, il procure un effet sur tout ce qui est en ce monde. Notre volonté qui est pourtant la chose la plus forte en nous et qui nous procure de la liberté est impuissante ; cela semble montrer que le temps nous manipule à notre bon vouloir, comme le disait Héraclite nous sommes comme des pions soumis à un enfant roi qu'est le temps. [...]
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