Dans le sujet "Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ?", la question porte sur les limites et différents degrés de la conscience humaine. Spontanément, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir être maîtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la théorie de l'inconscient formulée par Freud, admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l'esprit, contrôlant ainsi la majeure partie de nos actes (...)
[...] Sommes nous donc libres ou responsables devants nos actes ? On peut se poser en effet la question de la liberté face à nos actes si on admet que nous sommes en partie contrôlées par notre inconscient. On exclut l'idée de liberté si l'homme est contrôlée par quelque chose dont il ne s'aperçoit pas consciemment, qui le dépasse. Si nous ne sommes pas libres devant ses actes, nous ne pouvons pas admettre être responsable de ces actes puisque nous ne les contrôlons pas. [...]
[...] Mais cette théorie est facilement critiquable, le fait de ne pas avoir de mobile peut aussi être un mobile en soit pour cet acte. Mais en continuant dans cette voie, on peut admettre qu'il existe toujours une motivation pour nos actes mais elle pourrait ne pas être contrôlée. Comme la théorie de l'inconscient de Freud l'a énoncé la majeure partie de nos actes seraient alors dictés par l'inconscient. Une grande partie de nous même nous échappe donc (désirs refoulés, lapsus, actes manqués, rêves). [...]
[...] On sait donc ce que l'on fait. On est parfois surpris par certains de nos agissements ou certaines de nos réactions dans des situations données. On entend souvent : Je ne sais pas ce qui m'a pris, je ne savais plus ce que je faisais.» Il y aurait donc une part d'inconscient chez nous, dans ce qui motive certains de nos actes. Nous avons démontré précédemment qu'une action avait besoin de l'attention du sujet et de sa volonté en admettant qu'elle était contrôlée. [...]
[...] Philosophie Dans le sujet Peut-on ne pas savoir ce que l'on fait ? la question porte sur les limites et différents degrés de la conscience humaine. Spontanément, certains tels Descartes pensent toujours pouvoir être maîtres de leurs actes, avoir une conscience permanente. Or est ensuite apparue la théorie de l'inconscient formulée par Freud admettant que celui-ci constitue la partie la plus importante de l'esprit, contrôlant ainsi la majeure partie de nos actes. Nous remarquons que les idées communes sont contradictoires, nous poussant donc à rechercher les limites de conscience de nos agissements, jusqu'où l'homme est conscient de ce qu'il fait. [...]
[...] Cela dit, on est conscient qu'on ne contrôle pas tout, on sait donc que les conséquences sont parfois imprévisibles, on en est conscient. Il existe donc des différents degrés de conscience. Ces degrés varient aussi selon l'état physiologique du sujet. Le sommeil est un de ses états intéressant à étudier car notre part de conscience diminue au plus bas niveau, nous ne contrôlons en effet pas ce que nous rêvons, nous n'avons pas conscience de ce qui se passe autour de nous ou bien encore du temps qui passe pendant que nous dormons. [...]
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