Nos proches, nos amis, nos parents ont l'habitude de prétendre qu'ils nous connaissent mieux que nous même dans la mesure où ils nous côtoient quotidiennement. Se connaitre soi même s'avère être difficile pour des raisons liées à la subjectivité et à l'inconscient. Dès lors, la connaissance d'autrui se révèle-t-elle être plus facile ? (...)
[...] Comme le montre Russell, je me rapproche d'autrui car je sais qu'il a une vie psychique de la même nature que moi. En d'autre moi, autrui est un autre moi. Or, je ne peux tout connaitre d'autrui car celui- ci montre ce qu'il veut bien montrer de lui. Autrui a autant de masques que de connaissances. C. La chosification d'autrui Comme le montre Sartre, le regard que je porte sur autrui le chosifie. Le rapport à l'autre est nécessairement conflictuel. Le conflit apparaît par le regard d'autrui. Sous son regard, nous devenons une chose vue comme un objet. [...]
[...] Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ? Nos proches, nos amis, nos parents ont l'habitude de prétendre qu'ils nous connaissent mieux que nous même dans la mesure où ils nous côtoient quotidiennement. Se connaitre soi même s'avère être difficile pour des raisons liées à la subjectivité et à l'inconscient. Dès lors, la connaissance d'autrui se révèle-t-elle être plus facile ? Nous verrons, tout d'abord, les raisons de la difficulté de la connaissance de soi-même pour, ensuite, évoquer les facilités que peuvent apporter en apparence l'extériorité d'autrui. [...]
[...] Je cherche constamment à rendre autrui comme moi pour ne créer qu'un seul et même individu. Tel est le phénomène de la colonisation B. La connaissance et le refus de la différence Connaitre consiste à ramener de l'inconnu vers le connu. Ainsi, la connaissance d'autrui consisterait donc à le ramenait vers ce que je crois connaitre, autrement dit vers moi. Or, force est de constater que autrui n'est pas moi et qu'il n'a rien de commun avec moi. Ainsi, cette différence m'empêche de le cerner et, par conséquent, de le connaitre. [...]
[...] Ainsi, cette connaissance sera subjective et donc non valable. C. Un inconscient quasi inaccessible Comme le montre Freud, l'inconscient ne peut être perçu par la conscience. Ainsi, l'homme est condamné à la méconnaissance de soi-même puisqu'il ne peut même pas percevoir tout ce qui le constitue. Dès lors, ce que je crois connaitre de moi n'est qu'une simple illusion car l'inconscient peut se manifester sans que j'en ai conscience et, par conséquent, influencer mon jugement. Ainsi, si se connaitre soi-même est savoir que je n'aime pas les épinards, alors cette connaissance s'avère possible. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture