Jouissance d'un principe, liberté, contrainte, soumission, dictature, inaliénable, Déterminisme
Dès le début, on comprend que le sujet tend à se questionner sur la signification de l'expression « perdre sa liberté ». Ici, on ne peut le voir comme perdre son crayon, c'est à dire qu'il ne s'agit pas d'égarer un élément matériel, mais plutôt d'être privé, donc de cesser d'avoir la jouissance d'un principe. En ces mots, le sujet implique que cette même liberté a été ou est détenue, donc possible.
Quant à la notion de liberté, on peut penser qu'il s'agit de notre liberté individuelle et propre à chacun, c'est à dire, la liberté de l'Homme. On cherche alors à penser si « perdre sa liberté » aurait une finalité ou non, c'est à dire que l'Homme pourrait être diminué ou privé de sa liberté ou non.
[...] Mais on peut se demander s'il ne suffit pas de s'intéresser au résultat, à l'expression, à l'action de l'Homme, mais aussi à sa volonté et à ce qui précède, ce qui motive l'action en l'Homme ? B La raison de notre volonté Deuxièmement, il s'agit alors de savoir si des déterminismes peuvent motiver l'Homme au-delà de sa volonté. En fait, on peut penser que la volonté de l'Homme peut être déterminée, peut avoir une raison, c'est-à- dire que la volonté de l'Homme peut être motivée, dans quel cas son action en serait même indépendante. [...]
[...] De cette façon, la nature peut s'imposer à l'Homme, en d'autres termes, l'Homme peut être déterminé par celle-ci. Seulement, la nature étant faite d'un ensemble de lois, de déterminismes, mais surtout d'un système de cause à effet prédominant (dans la nature, il n'existe pas d'effet sans cause), alors l'Homme devrait s'y conformer aussi. Dans cette idée, si l'Homme est appliqué aux déterminismes et au comportement de cause à effet de la nature, alors sa volonté devrait en résulter aussi. Par opposition, si notre volonté n'était pas causée par quelque chose, qu'elle était elle même la cause inaugurale de notre action -ce qui correspondrait alors à un état de liberté de l'Homme-, alors notre action comme notre volonté serait non déterminée, et relèverait plus au moins du miracle, puisque dans la nature n'existe rien d'interdéterminé. [...]
[...] L'Homme n'est-il en réalité pas définitivement lié à sa liberté ? Pour cela, on peut s'intéresser à une phrase propre au droit des Hommes : Tous les Hommes naissent et demeurent libres [ . ] Ainsi, la liberté semble un fait fondamental pour l'Homme, une qualité innée à laquelle il est lié pour toujours. Ici, la liberté serait alors en fait déterminée : nous sommes libres quoiqu'il arrive, et les contraintes s'imposant à nous ne peuvent véritablement nous ôter notre liberté. [...]
[...] Il est donc dépossédé de sa liberté de mouvement, d'expression, d'action, mais il n'en est tout de même pas privé de toute sa liberté : il peut toujours réfléchir, raisonner, penser comme il le désire et comme il le faisait avant son emprisonnement. Il possède toujours sa liberté de penser. Dans cette même idée, si la privation d'une forme de liberté comme la liberté d'expression, de mouvement, d'action n'aboutit pas immédiatement à la perte totale de la liberté humaine, c'est bien que cette liberté ne le contraint pas véritablement, c'est-à-dire que ce dont on le prive n'est pas essentiel à lui même. [...]
[...] Pour cela, on peut faire référence à un concept, le Fatalisme En fait, ce concept nous propose un aspect fini de cette liberté : c'est l'asservissement. On pense alors que toute contrainte, toute force agissant sur nous est déterminante et absolue. Ainsi, l'événement en contradiction de notre volonté est inévitable : il existera toujours et il se produira quoi que nous fassions pour l'éviter. En ce sens, un premier déterminisme apparaît clairement : la nature. En effet, on ne peut nier que la nature soit faite de multiples règles, les lois naturelles et physiques. [...]
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