Ce sont les nombreuses restructurations, fusions et rachats de maisons d'édition moyennes, en 1999, qui ont fait que les professionnels du livre se sont interrogés sur l'avenir du livre. C'est également à partir de ce moment là qu'on a commencé à parler de crise de l'édition. Cette peur s'est accentuée avec l'apparition du livre électronique. Pourtant si la mort du livre est un sujet ancien, ses concurrents du 20e siècle que sont le cinéma, radio et la télévision n'ont toujours pas réduit le livre au silence ...
[...] Cep Communication devient alors le 2nd groupe éditorial français derrière Hachette. Mais en 1985 les Presses de la Cité le rattrape avec la reprise de Bordas, Dunod, Gauthier, Villars et les éditions Garnier et MDI. Enfin, en 1988, le groupe de la Cité devient le 1er empire du livre en réunissant à la fois les Presses de la cité et leurs filiales de la Cep Communication. Depuis les années 1980, les 2 géants se sont renforcés. Hachette a récupéré Hatier, Calmann-Lévy et Didier foucher. [...]
[...] Si elles sont la proie des grands c'est parce que ces maisons ont une position forte dans les secteurs les plus rentables : la littérature, le livre de jeunesse, livre d'art et le poche. Ce qui représente un fonds riche mais également une image de marque enviable. Ces maisons, aux yeux de certains, préfigurent le sort de la culture française. Car contrairement aux 2 géants, ces maisons ne fuient pas les ouvrages difficiles qui ne peuvent être rentables que sur le long terme. [...]
[...] Cette 1ère partie a pour but d'offrir au lecteur, qu'il soit professionnel ou non, une vision plus précise de la position des 2 géants éditoriaux que sont Hachette Livre et Vivendi-Havas Publications Edition, mais aussi une plus large vision des entreprises moyennes, très importantes dans l'édition française, que sont Gallimard, Flammarion, Albin Michel et Le Seuil, qui tentent de conserver une véritable édition de qualité. Cette 1ère partie aborde également le problème de la distribution qui devient de plus en plus un maillon très important dans la chaîne économique du livre. L'évolution du système éditorial français Le temps des éditeurs C'est en 1830 que l'éditeur est devenu la plaque tournante des métiers du livre. [...]
[...] D'autres, beaucoup plus modestes sont apparues : Planète livre, Alapage, Chapitre, France Loisirs. Ces types de librairies proposent un moteur de recherche sophistiqué, un habillage personnalisé, une base de données actualisée et un paiement en ligne sécurisé. Ce sont autant d'argument qui justifient en partie le développement des librairies en ligne. La librairie, nouveau moteur de l'édition ? Les libraires ne sont pas de simples vendeurs de livres mais de véritables médiateurs entre l'éditeur et le lecteur. Il est en effet indispensable aujourd'hui d'accorder la plus grande importance à la librairie. [...]
[...] La société L. Hachette, restructurée entre 1852 et 1857 est devenue une grosse entreprise employant une 100aine de personnes, vendant des livres dans tout le pays et exportant un peu partout dans le monde. Le temps des concentrations L'existence de 2 conglomérats dans l'édition française, depuis les années 1980, a longtemps fait croire que la France, nation littéraire par excellence, s'inspirerait du modèle américain. Ces 2 géants de l'édition se sont constitués par le moyen d'opération de concentration. En voici quelques unes : - Hachette 1914 : absorption des éditions Hetzel 1930 : La pléiade 1932 : Tallandier 1951 : Le chêne (1953 : livre de poche) 1954 : Rachat de Grasset 1958 : Fayard 1961 : Stock 1976 : Marabout - Presses de la Cité créée par Sven Nielsen au lendemain de la guerre (devenues Havas) 1959 : Rachat de la librairie Académique Perrin 1960 : Solar 1961 : Rouge et Or 1963 : Fleuve noir 1965 : Plon et la collection 10/18 de Julliard. [...]
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