Explication de texte de Bergson portant sur l'action spontanée. L'explication comporte 3 pages sur traitement de texte soit 6 pages manuscrites.
[...] Ce sont ces variations qui caractérisent la conscience elle-même. L'auteur conclut avec la phrase : « Si conscience signifie mémoire et anticipation, c'est que conscience est synonyme de choix ». Cette phrase résume le fait qu'il n'y a pas de choix sans conscience. Conclusion : L'auteur a donc montré via ce texte que la conscience joue un rôle important dans nos actions spontanées et dans nos choix. La conscience joue un rôle important aussi dans notre avenir puisque, selon l'auteur, l'avenir se construit sur des choix et donc en réalité sur notre conscience. [...]
[...] Cette disparition ne marque pas la fin de son existence mais bien d'un retrait. En effet, si la conscience continuait d'intervenir dans nos actions alors automatiques, cela entraînerait une baisse d'efficacité de ces actions, mais aussi des prises de décision qui n'ont pas lieu d'être lors des actions automatiques. Nous comprenons donc bien que actions automatiques et conscience ne peuvent pas aller ensemble. Dans la première partie de son argumentation l'auteur évoque le retrait/disparition de la conscience lors des actions automatiques. [...]
[...] Cette thèse est originale par la corrélation que fait l'auteur entre la conscience et les choix. Pour justifier sa thèse, le texte présente une structure d'argumentation basée sur deux parties. Il aborde d'abord la notion de conscience et de son évolution lors de l'apprentissage d'un exercice (l1-l8). Il fait apparaître le fait que la conscience ne garde pas la même vivacité tout au long de l'apprentissage. Il aborde ensuite la vivacité de la conscience lors des moments de crises intérieures. [...]
[...] Développement : Le texte aborde d'abord les actions dites spontanées. En philosophie, une action spontanée est une action qu'on fait soi-même sans l'intervention de la volonté. Dès le début du texte, l'auteur fait interroger le lecteur par sa question rhétorique (l1-l2). Cette question rhétorique amène alors le lecteur à s'interroger mais permet aussi d'amener la notion de spontanéité et de conscience. En effet, selon l'auteur, la spontanéité ne peut avoir lieu sans la conscience alors qu'une action automatique implique toujours la disparition de la conscience. [...]
[...] Cette sollicitation de la conscience est alors en totale opposition aux actions automatiques qui engendre le retrait/disparition de la conscience. Lorsque nous faisons des actions automatiques, nous ne le faisons pas par choix mais par automatisme. Nous ne sommes donc pas libres, tandis que lors des « moments de crise intérieure », nous sommes libres par la conscience. Après avoir abordé la vivacité de la conscience dans les « moments de crises intérieures », l'auteur conclut dans cette troisième partie en abordant la notion de ce qu'il appelle « les variations d'intensité » de la conscience. [...]
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