À la question peut-on concevoir des limites à l'expérimentation humaine, on peut se demander si le vrai problème posé par la vie et le vivant relève de la réflexion morale. Quelle attitude prendre face à l'expérimentation humaine ? Doit-on permettre ou empêcher les prouesses réalisées à l'aide de l'expérimentation humaine ? Pourquoi et au nom de quels dangers ? Jusqu'où aller ? Toutes ces interrogations dépassent le cadre de la science, d'où l'importance de la bioéthique (...)
[...] Avons-nous donc le droit de privilégier certaines vies humaines ? On peut également envisager une autre limite à ces expérimentations humaines, c'est le cas de la démesure, c'est à dire où le pouvoir de la science dépasserait le projet humain. L'expérimentation peut aussi être d'un apport nul pour la connaissance en effet il peut être exceptionnelle, de nature inutile. Ensuite l'expérience peut être contraire à l'homme dans son individualité ou dans sa généralité. Nous pourrions ainsi nous arrêter sur le débat du clonage qui viole certaines règles de morale et d'éthique. [...]
[...] En effet des lois dites de bioéthique empêchent tout débordement d'expérimentations humaines. Le droit au respect de la personne humaine est gouverné par deux principes fondamentaux : l'inviolabilité et l'indisponibilité du corps humain. Le don d'organes, de sang sont des expérimentations sur le vivant et permettent cependant de pouvoir sauver des gens en donnant quelques choses de soi-même ou de se faire sauver grâce à la bonté de quelqu'un. Les possibilités qu'ouvrent ces expérimentations humaines comme la génétique sont immenses en effet, ils permettent de mettre fin à des maladies qui résistent aux traitements ordinaires Du point de vue économique, ces expérimentations humaines créent des emplois dans le monde de la recherche. [...]
[...] Nous voyons ainsi qu'il existent des limites à l'expérimentation humaine cependant celles-ci semblent être primordiales pour le développement humain. L'homme évoluant encore et toujours, les sociétés actuelles ont les moyens de produire le meilleur des mondes un monde où la diversité naturelle serait abolie aux profits d'espèces artificielles un monde qui inventerait ainsi par là de nouveaux désordres biologiques et de nouvelles maladies. Il semble donc judicieux de trouver un compromis à l'expérimentation humaine qui d'un côté pose des problèmes d'ordre morale, religieux, politique, scientifique, économique ; et d'un autre côté, où l'expérimentation humaine contribue à la promotion de la vie humaine. [...]
[...] Sujet : Peut-on concevoir des limites à l'expérimentation humaine ? Le vivant peut-être défini comme le règne des êtres qui possèdent les caractéristiques de la vie. Depuis toujours l'Homme recherche à l'aide des sciences tel que la biologie, la conception du vivant. Cependant le concept de vie va se développer avec les philosophies de la vie dans lesquelles la vie est le fondement de l'expérience et de la connaissance. L'expérimentation humaine est un thème qui est d'actualité et qui pose une interrogation majeure du point de vue du développement, de l'éthique et de la morale. [...]
[...] Doit-on permettre ou empêcher les prouesses réalisées à l'aide de l'expérimentation humaine ? Pourquoi et au nom de quels dangers ? Jusqu'où aller ? Toutes ces interrogations dépassent le cadre de la science, d'où l'importance de la bioéthique. Ainsi nous verrons en premier lieu qu'il existe de nombreuses limites à l'expérimentation humaine, ce qui nous amènera à voir en second lieu que l'expérimentation humaine est indispensable pour le progrès et l'évolution de nos sociétés actuelles. Il semblerait primordial d'imposer des limites à l'expérimentation humaine ou toutefois de les réglementer. [...]
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