On pense souvent que pour atteindre une vérité, l'expérience est nécessaire. On peut retrouver cette idée dans des proverbes tels que « C'est par l'expérience que l'on acquiert la sagesse ». Cela signifierait alors que seule l'expérience permet l'accès à telle ou telle vérité. Cela pourrait être le cas au niveau de l'expérimentation, c'est-à-dire au niveau de l'expérience en sciences.
Cependant, l'expérience seule ne peut pas déboucher sur une vérité, que cela soit en philosophie, en sciences, ou même dans les expériences de la vie ordinaire. Certaines expériences peuvent être trompeuses, voire mensongères (...)
[...] Une réflexion sur la valeur de cette vérité prouvée par une simple expérience semble s'imposer : il faut douter. L'opinion, par exemple, pense avoir trouvé une vérité, amis ses expériences, s'incluant dans le dogme, sont stériles. C'est la raison pour laquelle Platon, dans son allégorie de la caverne, nous dira que l'expérience sensible est trompeuse. Seul l'intelligible (atteint par une conversion) peut amener à une réalité, à une vérité. L'expérience peut alors être trompeuse : l'interprétation par une conscience s'impose alors. On peut déjà voir que l'expérience seule ne suffit pas. [...]
[...] Dissertation de philosophie : L'expérience est-elle critère suffisant de vérité ? On pense souvent que pour atteindre une vérité, l'expérience est nécessaire. On peut retrouver cette idée dans des proverbes tels que C'est par l'expérience que l'on acquiert la sagesse Cela signifierait alors que seule l'expérience permet l'accès à telle ou telle vérité. Cela pourrait être le cas au niveau de l'expérimentation, c'est-à-dire au niveau de l'expérience en sciences. Cependant, l'expérience seule ne peut pas déboucher sur une vérité, que cela soit en philosophie, en sciences, ou même dans les expériences de la vie ordinaire. [...]
[...] C'est pourquoi nous allons voir les problèmes que peut poser la recherche de vérité selon des critères. Les philosophes ont toujours été en quête de vérités, pus ou moins divergentes les unes des autres. Par rapport aux philosophes de l'expérience nous pouvons alors citer les empiristes. Pour eux, si tout ce qui est connu dérive de l'expérience, alors les idées varient et changent selon diverses circonstances. Par exemple, quand l'empirisme a tendance à aller vers le matérialisme (Hume par exemple), les expériences du bien dérivent du plaisir et celles du mal de la douleur. [...]
[...] Celle-ci doit donc être associée à autre chose. En effet, pour acquérir de l'expérience, certaines conditions sont nécessaires, ne serait-ce que la transcendance qui constitue la conscience (pour Jean-Paul Sartre). Puis arrive le fait qu'en plus de la nécessité de la conscience, une théorie s'impose avant toute expérience : elle doit être là avant tout, ou ne serait-ce qu'une connaissance théorique, pour avoir une expérience. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que l'expérience aille dans le sens de cette théorie : si celle-ci est fausse et que l'expérience veut se faire comme critère de vérité, elle doit aller à son encontre, comme preuve par exemple. [...]
[...] Pour eux, l'expérience n'est en aucun cas un critère suffisant de vérité. La vérité peut s'atteindre par des voies diverses en fonction du mode de vie ou de pensée du philosophe. La philosophie des sceptiques vient alors s'opposer par exemple à celle de Locke, qui pense que l'expérience sert de critère pour partager les idées vraies des illusoires Elle semble donc nécessaire. C'est la raison pour laquelle différentes philosophies entraînent différentes vérités, donc différentes expériences, qui peuvent être, pour certaines, inexistantes. [...]
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