L'homme est une contingence. Il est jeté dans le monde sans rien avoir demandé, né à un endroit où il aurait pu ne pas naître. Un défi se pose alors à l'homme : Il pourrait se contenter de déléguer ses pouvoirs à des forces qu'il ne contrôlerait pas, et dans ce cas se contenterait de vivre comme s'il n'était qu'une marionnette du destin ; ou alors il aurait le choix de se placer en tant que maître de sa vie, et donc pourrait-il
enfin commencer à exister.
Le sort de l'homme est-il soumis à une quelconque force qui le transcenderait ? Le fait d'exister prédominerait-il le simple fait de vivre ? L'existence diffère-t-elle de la vie ? En somme, l'homme doit-il seulement se contenter de vivre ou doit-il entreprendre au mieux son voyage sur Terre ?
[...] Mais l'homme en général est un être sans cesse tiré vers son passé et à la fois tourné vers son avenir. Il ne peut se contenter de vivre dans l'instant présent sans penser aux conséquences ou bien il le nie totalement. C'est pourquoi l'homme est toujours en train de faire des projets. Il se projette c'est-à-dire qu'il se met hors de lui, il se pense dans l'avenir et soit l'on veut incarner ses projets, soit la vision défaitiste l'emporte, feignant le fait que n'y arriverons jamais. Cependant cette pensée reste ancrée en lui et l'homme tend à vouloir le réaliser. [...]
[...] Je suis conscient que je vais mourir alors je dois faire quelque chose. Je dois exister. La philosophie a beau être partagée au sujet des forces qui transcenderaient l'homme, plus les siècles s'écoulent et plus on tend à penser qu'il n'y en aurait pas. Ainsi l'homme peut donc se placer au centre de son existence. En effet, l'homme ne peut vivre dans un pur présent car il est écartelé dans le temps. Alors il pense et réalise des projets, car il est toujours temps d'exister. [...]
[...] Enfin, si l'homme est jeté dans la vie, c'est à ce moment même qu'il est menacé de mort. Car en effet, je ne peux ne rien faire, à me tourner les pouces, sachant que l'heure tourne. Chaque instant me rapproche de ma mort. Je ne peux pas ne rien faire car je ne suis pas immortel. Et je ne peux pas me morfondre dans l'ennui. L'ennui me fait peur car il me rapproche plus rapidement de la mort pense l'homme tandis que le temps s'écoule toujours de la même manière. [...]
[...] Exister est-ce seulement vivre ? Exister est-ce seulement vivre ? L'homme est une contingence. Il est jeté dans le monde sans rien avoir demandé, né à un endroit où il aurait pu ne pas naître. Un défi se pose alors à l'homme : Il pourrait se contenter de déléguer ses pouvoirs à des forces qu'il ne contrôlerait pas, et dans ce cas se contenterait de vivre comme s'il n'était qu'une marionnette du destin ; ou alors il aurait le choix de se placer en tant que maître de sa vie, et donc il pourrait enfin commencer à exister. [...]
[...] La philosophie est à la recherche d'une vérité indubitable. Pour trouver cette vérité, Descartes décide d'écarter tout ce qu'il peut trouver de douteux. Il s'est d'abord interrogé sur ce que l'homme perçoit directement : ses sens. Il s'est tout de suite aperçu que ses sens étaient en proie à l'erreur. En effet, on peut aisément confondre un parfum, un bruit, une matière ou une silhouette par exemple. Il faut donc écarter le principe sensible. Vient ensuite la raison. L'homme devrait, selon la doxa, être maître de ses pensées. [...]
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