Les citoyens français sont régulièrement amenés à faire des choix politiques, que ce soit pour les présidentielles, les législatives ou même municipales. Ces élections sont d'une importance capitale puisqu'elle n'engage pas seulement notre personne, mais toute une collectivité. Actuellement, nous décidons dans une multitude de domaines, que ce soit professionnel ou personnel. C'est bien plus fréquemment que nous effectuons des choix, certes beaucoup plus anodins qu'une élection pour certains : bottes plutôt que baskets, pull orange au lieu de bleu... Ce qui motive ces choix n'est généralement rien d'autre que nos préférences, goûts, conviction, notre personnalité... ce qui fait ce que nous sommes et pas un autre (...)
[...] Ainsi, on ne choisit pas, et ce d'aucune manière, d'être celui qu'on est. Quelqu'un ou quelque chose choisit certes celui qu'on est, mais ce n'est pas soi le déterminisme Notre conception du monde a certes changé, on ne considère plus la nature comme le faisaient les stoïciens. La physique moderne met en évidence que la nature est un «ensemble de phénomènes soumis à des lois» (Kant). Ce principe des sciences de la nature (déterminisme) a été étendu à l'homme. Certains de nos caractères sont héréditaires, génétiquement déterminées. [...]
[...] On pourrait ainsi croire que les parents et proches nous déterminent et ainsi choisir l'homme que nous sommes. Le déterminisme s'applique cependant à eux aussi, ils ne choisissent alors qu'en apparence de déterminer les autres. Nous avons pourtant besoin des autres. Ils sont nécessaires pour avoir un soi, ou avoir une conscience de soi, même si ce soi justement ne vient pas de soi. II- La suite nous permet cependant de choisir : de l'être, de le devenir, la manière de l'être, de devenir celui qu'on devient et/ou veut devenir. [...]
[...] PHILOSOPHIE : Choisit-on d'être celui qu'on est ? Introduction : Les citoyens français sont régulièrement amenés à faire des choix politiques, que ce soit pour les présidentielles, les législatives ou même municipales. Ces élections sont d'une importance capitale puisqu'elle n'engage pas seulement notre personne, mais toute une collectivité. Actuellement, nous décidons dans une multitude de domaines, que ce soit professionnel ou personnel. C'est bien plus fréquemment que nous effectuons des choix, certes beaucoup plus anodins qu'une élection pour certains : bottes plutôt que baskets, pull orange au lieu de bleu . [...]
[...] On choisit bien plus que d'être ou devenir qu'on est ou devient. On choisit aussi l'humanité entière. Si en effet il n'y a pas de «nature humaine», qui déterminerait les hommes à être et devenir ce qu'ils sont et deviennent, alors «l'homme n'est pas mais se fait», et le propos vaut pour que tout homme, pour moi et pour tous les autres. Je fais, par ce que je fais, l'humanité, je décide de ce que l'homme est, peut être, sera. [...]
[...] III- On choisit, bien plus que d'être celui qu'on est ou de devenir celui qu'on devient . L'existentialisme sartrien qui renoue avec une tradition cartésienne avec le libre arbitre est quelque peu à contre courant des sciences humaines actuelles mais permet d'avancer des arguments pertinents. L'homme est bien libre, bien plus libre que ce qu'il croit. Partant de principe selon lequel n'y a pas de nature humaine», affirmant que, pour l'homme l'existence précède l'essence», Sartre cherche à mettre en évidence que, par-delà une universalité de condition, chacun décide de ce qu'il est et sera. [...]
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