"Un homme est la somme de ses actes, de ce qu'il fait, de ce qu'il peut faire. Rien d'autre". Voilà ce que nous dit André Malraux, écrivain et homme politique français du XXème siècle, dans son oeuvre La Condition humaine paru en 1933. Dans l'extrait choisi de L'existentialisme est un humanisme, nous voyons que Sartre a également cherché à mettre en valeur cette idée. En effet il tient à mettre en évidence le principe suivant selon lequel il n'existe pas de nature humaine proprement dite et qu'il conviendrait alors mieux de parler de condition humaine (...)
[...] Pourquoi convient-il mieux de parler de condition humaine et non de nature humaine ? Pourquoi, selon Sartre, la notion de condition humaine est-elle plus appropriée pour expliciter les actions de l'homme ? Pourquoi ne peut-on pas donner une réelle explication de l'homme par sa nature humaine ? Nous verrons dans une première partie la thèse défendue par Sartre, sa prise de position sur l'appellation de condition humaine plus appropriée pour définir les agissements de l'homme, et donc son refus d'expliquer l'homme par sa nature Dans un second temps il affine son raisonnement par l'utilisation d'exemples afin de mettre en évidence la véracité de sa pensée. [...]
[...] Dans l'extrait choisi de L'existentialisme est un humanisme, nous voyons que Sartre a également cherché à mettre en valeur cette idée. En effet il tient à mettre en évidence le principe suivant selon lequel il n'existe pas de nature humaine proprement dite et qu'il conviendrait alors mieux de parler de condition humaine. Sartre, dans cet extrait, va distinguer ces deux termes de nature et de condition humaine et nous verrons ainsi pourquoi il a tenu à prendre position pour la deuxième notion afin d'expliquer les agissements de l'homme. [...]
[...] Il expose le fait que les limites de ma condition ne sont pas infranchissables ; au contraire c'est par ma liberté, c'est-à-dire ma manière d'affronter les obstacles, qui me permettra de franchir ces limites et donc de la dépasser. Sartre a très clairement démontré qu'il est impossible d'expliquer l'humanité par sa nature mais qu'il conviendrait mieux d'évoquer la notion de condition humaine car l'homme né dans le monde mais c'est par ses propres décisions qu'il déterminera sa situation, sa condition. Il s'accorde aussi à pointer du doigt qu'il existe bel et bien une universalité de l'humanité qui tiendrait sur l'accomplissement de l'homme dans le monde, via ses projets, pour dépasser ses limites. [...]
[...] La culture doit permettre à apprendre à se former soi-même. C'est pourquoi il n'y a pas réellement de vide naturel qu'il faudrait combler par la culture. Elle ne peut rien faire de plus que de révéler et développer les virtualités déjà présentes dans l'homme. Son sens vrai réside dans le développement des dispositions naturelles de chacun. En outre, on peut également percevoir que d'autres personnalités ont repris cette notion de nature humaine mais aussi celle de l'homme comme étant acteur libre et maître de ses décisions. [...]
[...] Sartre a cherché à démontré que, l'homme étant libre, il improvise son existence de part sa liberté, c'est pourquoi on lui dénie toute nature humaine comme explication de son humanité. La question de la nature humaine pose encore un certain nombre de questions car elle est immédiatement liée à la culture, d'où l'interrogation de ce qui relève de l'inné et de l'acquis chez l'homme. C'est pourquoi Rousseau, dans son œuvre Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, nous dit : "Ce n'est pas une légère entreprise de démêler ce qu'il y a d'originaire et d'artificiel dans la nature actuelle de l'homme et de bien connaître un état qui n'existe plus, qui n'a peut-être point existé, qui probablement n'existera jamais et dont il est pourtant nécessaire d'avoir des notions justes pour bien juger de notre état présent". [...]
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