Le temps existe-t-il ou n'est-il que ce qui passe ? Nous éprouvons bien son passage et nous ne pouvons pas le retenir. Ses effets sont tangibles.
Ex: Des rides se forment, les fruits mûrissent et pourrissent. Il peut être représenté à la fois comme un cycle (pour la nature) ou comme une dévoration (Ex: Cronos dévorant ses enfants). On parle de courte ou de longue durée, mais connaissons-nous vraiment le temps ?
[...] Les stoïciens, comme Marc Aurèlc, préconisent d'accepter la mort, le destin, et de ne pas gaspiller le temps. Comme une pièce de théâtre dont l'auteur a fixé la durée, nous avons reçu une existence (un rôle) que nous n'avons pas choisie. Mais ce que nous pouvons choisir, c'est de bien jouer notre rôle, quel qu'il soit. Marc Aurèle explique que ce n'est pas la durée de notre existence qui en fait la valeur, mais l'attention que nous portons chaque jour comme s'il était le dernier. [...]
[...] La division passée Présent future n'est pas objective. Augustin propose une solution pour concilier notre compréhension immédiate du temps et l'impossibilité de prouver qu'il existe : le temps dépend de notre esprit. B-Nous ne somme pas vraiment dans le temps L'horloge, l'agenda et le sablier matérialisent le temps en le représentant dans l'espace. Kant présente plutôt le temps comme un cadre mental inné qui structure nos impressions intérieures en les situant (selon l'avant et l'après). Il procède donc par simple analogie avec l'espace qui structure les impressions extérieures (en fonction du proche et du lointain). [...]
[...] Mais il est trop angoissant de penser à la mort et de rester ferme dans les épreuves. Chaque jour suffit sa peine dit l'Évangile ; vanité des vanités, tout est vanité dit l'Ecdésiaste. Ces deux citations nous informent sur la valeur du présent. Le présent a quelque chose de bon et il est inutile de se faire du souci pour le lendemain. Le présent a aussi quelque chose de triste, car on ne peut pas le retenir, comme rien de ce qu'on a construit ou aimé ou gagné. [...]
[...] Imaginons encore non pas un film projeté sur un écran au fur et à mesure du déroulement de la bobine, mais un film qui se crée sans cesse au fur et à mesure qu'on le regarde. Bergson évoque le spectre ou l'élasticité. Ainsi, la durée est création infinie de chacun de ses instants. En tombant dans le passé, ils sont éclairés différemment par le présent qui disparait. II-Exister, est-ce subir le temps ? Le temps définit ce qui existe. C'est-à-dire qu'il limite et détermine à la fois. Chaque être venant à la vie aurait pu ne pas être. [...]
[...] L'existence et le temps I-Savons-nous vraiment ce qu'est le temps ? Le temps existe-t-il ou n'est-il que ce qui passe ? Nous éprouvons bien son passage et nous ne pouvons pas le retenir. Ses effets sont tangibles. Ex des rides se forment, les fruits mûrissent et pourrissent. Il peut être représenté à la fois comme un cycle (pour la nature) ou comme une dévoration. Ex. Cronos dévorant ses enfants. On parle de courte ou de longue durée, mais connaissons-nous vraiment le temps ? [...]
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