Qui suis-je ? Lors de son enfance, l'individu répondrait certainement à cette interrogation par une suite d'informations le caractérisant en tant qu'être unique, à part entière. Il peut alors décliner son identité, son adresse ou tout simplement procéder à une description physique visant à le différencier des autres. Néanmoins, la question « qui suis-je ? » peut aussi nous amener à nous interroger sur notre être pensant, sur notre MOI (...)
[...] L'inconscient n'est dirigé que par la notion de plaisir , il ne cherche qu'à satisfaire ses désirs et ses pulsions sans se soucier des normes sociales ou de la morale . Si je n'étais dirigé que par mon inconscient je ne ferais que ce que je désire et quand je le souhaite . Le deuxième niveau de notre psychisme est le préconscient , c'est un processus secondaire qui contrairement à l'inconscient possède une notion de réalité. Il a pur fonction de réprimer les désirs et les pulsions de l'inconscient , il les refoule. Pour cette lutte intérieure nous pouvons alors penser que l'homme peut se percevoir comme un inconnu. [...]
[...] La situation de l'esclave ne peut qu'évoluer. ***L'homme est avant tout un être pensant qui maîtrise sa conscience ainsi que l'ensemble de sa pensée. Descartes dans les Méditations Métaphysiques considère que la première vérité , la certitude sur laquelle il puisse se fonder pour comprendre a totalité de ce qui est , le cogito ergo sum , c'est-à-dire la découverte de l'homme en tant que pure pensée. Le doute ne peut rien contre cet argument puisque , au contraire , il le renforce. [...]
[...] et a ressurgi sous forme de traumatisme lorsque le père de cette dernière est décédé. Atteint de névrose , l'homme devient un inconnu pour lui-même , il n'a pas conscience de sa maladie , opère une rupture avec la réalité. La psychanalyse cherche alors à nous faire prendre conscience au travers la talking cure ou encore l'hypnose nos troubles. Freud nous invite à nous détacher de nous-même , à nous considérer en tant qu'être subjectif afin que l'on puisse se juger , analyser et nos troubles et éventuellement à les supprimer ce qui amènerait l'individu sur la voie de la guérison. [...]
[...] Sans elle , je ne suis qu'une chose parmi les choses . Selon Descartes , on peut subir notre corps mais c'est par la pensée que je mène ma vie . L'inconscient , s'il existe , n'aurait de rapport qu'avec le corps et sera alors considéré comme douteux , comme faux puisqu'il n'apporterait aucun élément permettant de prouver de façon indubitable sa présence. L'homme serait alors toujours maître de lui-même ***Pour conclure , nous pouvons dire que malgré de nombreuses théories nous permettant de répondre à la question qui suis-je? [...]
[...] Ils critiquent Descartes qui affirmait dans les Méditations Métaphysiques le statut de l'individu en tant que pure conscience et maître incontesté de ses pensées. Selon ses opposants , au contraire , il y aurait certaines pensées qui échapperaient totalement à l'individu , il ne comprendrait et ne saurait déterminer leur origine. L'inconscient semble alors avoir sa place au sein même de l'individu. L'homme pouvait alors se retrouver victime de ses pulsions et de ses désirs générés par l'inconscient ou encore des événements traumatiques passés que notre être aurait cherché à interdire l'accès à la conscience et qui pourrait alors ressurgir à tout moment. [...]
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