A l'époque de la Renaissance, la langue française suscitée par l'ancien français, le latin et l'italien a rencontré de sérieux problèmes linguistiques. De plus, la langue du XVIe siècle n'a pas limité ses contacts à ces trois langues. C'est-à-dire, la langue a été en général confrontée avec d'autres langues comme le grec. Mais le grec n'a pas créé de grands problèmes à la langue française.
Bien avant l'arrivée des Romains, soit au début de l'âge du fer (entre le VIIIe et le VIe siècle), la civilisation celtique, originaire de ce qui est aujourd'hui l'Allemagne du Sud et la France du Nord-Est, s'était implantée en Autriche, dans l'est de la France, en Espagne et dans l'île de Grande-Bretagne (...)
[...] Pour enrichir le vocabulaire, on n'a pas trouvé mieux que de s'adresser â la vénérable langue d'Homere. Les écrivains de la Pléiade avaient entrepris vers le milieu du siecle cette tâche, avec leur enthousiasme accoutumé, non sans quelque exagération. Ronsard avait écrit les vers suivants: que ie suis marry fâché) que la Muse Françoise Ne peut dire ces mots, comme fait la Gregeoise Ocymore, dispotme, oligochronien . Certes ie le dirois du sang Valesien» Sur l'emploi de ces néologismes grecs, Ronsard fait l'observation suivante: «Ces motz grecs seront trouvez fort nouveaux ; mais d'autant que nostre langue ne pouvoit exprimer ma conception, i'ay esté forcé d'en user qui signifient une vie de petite durée. [...]
[...] Le rapport établi entre le français et le grec est assez complexe. D'abord, la langue grecque ne faisait courir au français nul risque, lorsqu'on la rapprochait de lui. C'etait, comparé au latin, un idiome absolument inoffensif. De plus, on croie que les hellénistes étaient nombreux en France, au XVIe siecle. Leurs plaintes sont là qui prouvent le contraire. Par conséquent, le grec ne présentait aucune menace de domination, comme le latin ou l'italien. Donc, etablir des liens entre le français et le grec n'était point une aventure dangereuse. [...]
[...] Il ne fait aucun doute que la colonisation romaine favorisa l'emploi de l'écriture latine, du moins chez les élites qui savaient écrire. Dans les textes romans; La lettre h était employée dès le Ve siècle pour signaler l'aspiration dans certains mots d'origine francique comme honte, haine, hache, haïr, hêtre, héron. etc. Or, la lettre h continuait de s'écrire en latin classique, mais elle ne correspondait à aucune prononciation dans la langue parlée; c'était tout au plus une affectation due à un héritage de mots empruntés au grec. [...]
[...] CONCLUSION Comme toujours, ce sont des événements politiques et militaires qui finiront par assurer la disparition du latin et l'émergence des langues romanes, lesquelles donneront naissance au français. Les périodes de bouleversements ont entraîné des changements linguistiques, alors que les périodes plus calmes ont permis à la langue de «digérer» ses transformations. Bref, l'état de la langue reflète toujours l'état de la société, que ce soit sous le régime féodal pendant la période de consolidation du pouvoir royal, pendant la Révolution française ou au cours de la période moderne ou contemporaine. BIBLIOGRAPHIE -HADDAD, N. (1990) L'étape de la Renaissance dans l'Histoire de langue française. [...]
[...] C'est-à-dire, la langue a été en général confrontée avec d'autres langues comme le grec. Mais le grec n'a pas créé de grands problèmes à la langue française. Les Origines Latines Bien avant l'arrivée des Romains, soit au début de l'âge du fer (entre le VIIIe et le VIe siècle), la civilisation celtique, originaire de ce qui est aujourd'hui l'Allemagne du Sud et la France du Nord-Est, s'était implantée en Autriche, dans l'est de la France, en Espagne et dans l'île de Grande-Bretagne. [...]
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