Il est indéniable que le temps a une influence sur l'être humain, l'Homme entretient par ailleurs un rapport assez complexe avec celui-ci. Personne pourtant n'est capable de donner la définition réelle du « temps ». Chacun de nous le perçoit, le connaît mais aucun ne pourrait l'expliquer vraiment. Le temps est à la fois passé, présent et futur, le moment présent appartiendra demain au passé, il n'existera donc plus, le moment futur lui n'existe pas encore (...)
[...] En effet, si l'on tient compte de la durée d'une vie, on constate qu'une évolution (au sens le plus neutre du terme, sans connotation positive) est quasi obligatoire, en tous points confondus. Il y a une différence, ne serait-ce que physique, évidente entre le vieillard et le nourrisson qu'il fut quatre-vingt ans plutôt. Concernant l'exemple ci-dessus, il ressort en effet qu'il est intéressant de distinguer les différentes manières de changer dans le temps. Comme il a été dit précédemment, le changement le plus visible est physique. [...]
[...] Ce qui est paradoxal, dans le rapport homme-temps, c'est que bien que le temps puisse changer l'Homme, il lui apprend aussi avoir des habitudes, ce qui est contraire au changement. On peut en effet qualifier l'habitude de poids du passé sur le présent. Bien souvent, plus une habitude remonte à un passé lointain, plus elle est tenace. L'être humain ne peut rien contre le temps et il le sait. En effet, malgré le manque d'une définition réelle et approfondie, chacun a une appréciation de ce qu'est le temps. [...]
[...] Il existe malgré cela, une partie de personne sur qui l'emprise du temps est assez différente. Il s'agit des passionnés. Effectivement, ceux- ci n'ont qu'un intérêt, leur passion, deviennent monomaniaques car ils ignorent tout leurs autres désirs. Pour le passionné, le présent a une plus grande importance que le futur et le passé que le présent. Il pense sa passion éternelle (éternité=absence du temps), et en un sens, abolit le temps. Le temps ne peut donc pas changer le passionné. Il n'a pas d'emprise sur lui car le passionné n'a pas conscience du temps. [...]
[...] Il est indéniable qu'une partie de nous-mêmes change avec le temps. Mais l'identité elle, reste toujours la même, telle une structure de base pouvant revêtir différent aspects, physiques, mentaux ou autres. L'Homme est effrayé par la fuite du temps. Sa vie est indissociable de son passé de son présent et de son futur. Seul l'homme passionné et l'amnésique sont à l'abris de ces changements (ce qui n'est pas une bonne chose). Tout au long de sa vie, l'homme évolue, connaît des bouleversements à cause du temps. [...]
[...] Notre point de vue sur le monde change donc lui aussi. Mais si tout cela change, notre identité profonde ne reste elle pas la même ? Nos fonctions changent par rapport à nos actions et aux autres. Au lycée je suis une élève, en vacances je suis une touriste, au cinéma je suis spectatrice. Nous pourrions presque comparer l'être humain à un mot. Le mot a une nature, cette nature ne change jamais (=identité), quand on place le mot dans une phrase, il a une fonction (sujet, COD ) qui elle variera. [...]
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