L'évolution créatrice, Henri Bergson, Descartes, conscience animale, conscience humaine, Ivan Pavlov, invention, liberté, pouvoir du choix
Ce texte de Bergson, traite de ce qui permet de différencier les hommes des animaux. Cependant, la thèse de celui-ci va à l'encontre de la thèse habituelle. En effet, Bergson admet qu'il existe une conscience animale. On pourrait alors se demander qu'est-ce qui oppose conscience animale de conscience humaine. Bergson caractérise l'homme comme n'ayant pas une conscience telle quelle, mais une conscience libre, ce que ne possèdent pas les animaux, car ils sont enfermés dans les habitudes de l'espèce. La conscience traduit donc une certaine liberté chez l'espèce humaine. On est en mesure de nous demander si on peut réellement parler de conscience animale. Tout d'abord, nous verrons les caractéristiques de la conscience animale, s'il en existe une. Puis nous définirons la conscience chez l'homme en traitant notamment les différences entre la conscience animale et la conscience humaine.
[...] Extrait – Henri Bergson (1907) - La différence entre la conscience animale et humaine Ce texte de Bergson, traite de ce qui permet de différencier les hommes des animaux. Cependant, la thèse de celui-ci va à l'encontre de la thèse habituelle. En effet, Bergson admet qu'il existe une « conscience animale ». On pourrait alors se demander qu'est-ce qui oppose « conscience animale » de « conscience humaine ». Bergson caractérise l'homme comme n'ayant pas une conscience telle quelle, mais une conscience libre, ce que ne possèdent pas les animaux, car ils sont « enfermés dans les habitudes de l'espèce ». [...]
[...] Puis nous définirons la conscience chez l'homme en traitant notamment les différences entre la conscience animale et la conscience humaine. I. Qu'est-ce que la conscience animale ? Dans un premier temps, le texte tente de définir ce qu'est la conscience animale ce qui permet d'expliciter la différence entre les hommes et d'autres espèces vivantes, par exemple les animaux. Au niveau syntaxique, on comprend via la première phrase qu'on ne peut pas mélanger la conscience animale et humaine. Notamment par l'emploi de l'adjectif « radicale » pour qualifier la différence qui existe entre les deux consciences citées précédemment. [...]
[...] Analyse Je trouve ce texte très intéressant puisque dans un premier temps il va à l'encontre de la tradition philosophique en affirmant qu'il existe une conscience animale. De plus, Bergson va nuancer les deux consciences (humaine et animale) afin de spécifier ce qui différencie l'homme de l'animal. Ne serait-ce qu'au niveau de la construction du texte, on comprend bien qu'il va exposer une thèse et ensuite exprimer d'autres arguments qui rendront cette thèse moins générale et donc plus ciblée. Le fait de généraliser dans un premier temps permet de comprendre directement où l'auteur veut aboutir. À en croire l'auteur, il existerait une conscience animale. [...]
[...] On pourrait donc se demander s'il existe une conscience animale. Annexe Voici l'extrait étudié : « Radicale aussi, par conséquent, est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine, enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrive sans doute de les élargir par son initiative individuelle ; mais il échappe à l'automatisme que pour un instant, juste le temps de créer un automatisme nouveau : les portes de sa prison se referment aussitôt ouvertes ; en tirant sur sa chaîne, il ne réussit qu'à l'allonger. [...]
[...] Mais cela signifie-t-il que la conscience humaine est égale à cette « conscience animale » ? Et bien, la conscience humaine permet en tout cas de créer l'identité de la personne. À première vue, il n'y a rien de plus évident que la célèbre maxime de Descartes : « je pense donc je suis ». Descartes disait alors qu'il pouvait douter de tout sauf de sa propre existence en tant qu'être pensant. Il faut donc bien qu'il y ait un « je » qui doute ainsi on pourrait reformuler cette phrase : « je doute donc je suis ». [...]
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